Butembo : deux bandits aux arrêts, la police accentue les opérations de traque

Deux présumés bandits ont été présentés le mercredi 11 août 2021 à la presse de Butembo (Nord-Kivu) par le commandant urbain de la Police Nationale Congolaise (PNC). Ces derniers sont pointés du doigt dans plusieurs cas de vol nocturne et de cambriolage en ville.

Il s’agit de Paluku Mathe Esaïe et Siwako Honoré. Ils sont tombés dans les mailles des services de sécurité dans la nuit de mardi à mercredi au quartier Matanda, rapporte le commandant de la police locale.

D’après le commissaire supérieur Polo Ngoma, ces présumés criminels ont opéré la même nuit dans deux maisons. Là-bas, des biens parmi lesquels des téléphones et de l’argent ont été emportés. C’est notamment dans les quartiers Vutetse et Matanda, très insécurisés ces derrières semaines.

« La nuit, on a ciblé un milieu. Voilà deux criminels, ils n’ont pas à nier parce que toutes les preuves sont là. Vous voyez vous même les biens qu’ils ont volé depuis le mois de mai, la couverture, la valise que vous voyez, il y a beaucoup de choses, mais toutefois, les enquêtes sont en cours », explique cet officier de la police.

À l’issue de la présentation, certains biens volés ont été restitués à leurs propriétaires. C’est à l’instar de ces téléphones identifiés par cette dame qui a pu les récupérer sans problème.

« Le voleur a pris mes deux téléphones, Ils ont pris aussi quarante dollars et cent mille francs congolais. De ma part, je remercie beaucoup les policiers et les encourage de continuer dans cette voie. Nous voulons la sécurité dans la ville », a-t-elle lancé.

Et pour le moment : « Ils doivent être déférés immédiatement à l’auditorat militaire pour subir la rigueur de la loi. Ça ne va pas à Butembo à cause de ces gens ici », a ajouté le commissaire supérieur Polo Ngoma.

Des sources concordantes rapportent que ces deux présumés font partis d’un groupe d’inciviques venus des villages environnants de Butembo. Ils opèrent dans la plupart des cas avec des armes blanches notamment des machettes, des haches, des couteaux et des pieds de buche communément appelés « Kasuku ». Ils travailleraient en connivence avec certains éléments de la police.

Djiress BALOKI/Nord-Kivu