L’occasion leur était donnée, un cadre de concertation des candidats présidents pour statuer sur le processus électoral. Ils étaient tous présents à l’hôtel Hilton à Kinshasa, à l’exception de Moïse Katumbi, président de Ensemble pour la République. Chaque candidat s’est exprimé en apportant tour à tour des critiques profondes au processus électoral.
Et voici ce qu’ils ont dit à cœur ouvert :
Martin Fayulu: « Père, pardonne Kadima d’avoir choisi d’organiser un processus opaque. Il a aussi rappelé que le crime parfait n’existe pas ».
Matata Mponyo Mapon: « Congo airways en faillite, on va se mouvoir comment? J’avais laissé plusieurs avions ».
Franck Diongo: « Des mesures de décrispation politique: libérations de Bujakera, Kalonda et mettre fin à la poursuite des candidats présidents »; » Faire des macarons proportionnels au nombre des témoins »; « Problématique des cartes d’électeurs, problème de duplicata; Bureaux de vote avec différentes adresses »; « Listes électorales non affichées, source de démotivation pour les électeurs ».
Félix Tshisekedi: » Il y a des cartes défectueuses et aussi monnayées, 10.000 fc. « Ma représentante a été vicitime de cela » a t – il dit.
– décallage horaire: est ce qu’on peut avoir une même heure de début de l’opération de vote pour eviter les suspicions;
– ouverture des bureaux de vote: pouvons-nous espérer que tous les bureaux ouvriront à la même heure?
Et le président de la CENI, Denis Kadima de répondre:
– » Il y aura élections le 20 décembre
– Ns sommes dejà financés à 70 %. On a deja reçu plus de 700 millions. Il reste environ 300 millions
– On attend 19.000 machines
– Masisi, Rutshuru, Kwamouth. Si l’agression prend fin, on peut enrôler en 10 jours. Pour l’instant, on ne peut pas à cause de l’insécurité ».
Blaise BOZENGE/ journaldesnations.net