Le discours de haine est une arme destructrice. Pour y mettre fin, actualité.cd a organisé une journée de plaidoyer et d’appropriation de la campagne de lutte contre toutes les formes des discours de haine en période électorale. Présente à cette activité qui s’est déroulée jeudi 3 août 2023 à l’Hôtel Sultani à Kinshasa, Patricia Nseya, rapporteur de la commission électorale nationale Indépendante ( CENI) invite le peuple congolais à la vigilance pour contrer la propagation de ces discours surtout pendant la période électorale.
« Nous devons être vigilants et ne pas laisser ces discours imprégner notre esprit et notre façon de penser. Ensuite, il est essentiel de promouvoir et d’encourager la tolérance, le respect et la diversité. Nous devons célébrer nos différences, qu’elles soient politiques ou culturelles, car c’est cela qui fait la richesse de notre société », a-t-elle souligné
Organisée par le média en ligne ACTUALITÉ.CD membre du groupe Next Corp. cette activité fait suite à une série d’actions lancées depuis le début de l’année, aboutissant à l’élaboration et à l’adoption de la Charte des Médias d’informations en ligne contre les discours de haine en période électorale.
D’autres participants influents ont rehaussé de leur présence cette cérémonie, notamment des responsables des partis politiques, des parlementaires, et ainsi que la représentation médiatique de la République démocratique du Congo.
« La CENI reste ferme comme l’a indiqué le président Denis Kadima lors du dernier cadre de concertation avec les partis politiques aucun discours de haine pendant cette période électorale ne sera toléré. J’appelle toutes les parties prenantes au respect du code de fair-play électoral afin de garantir un processus électoral pacifique et transparent », a ajouté rapporteur la CENI.
Pour Mme Patricia Nseya, la première étape dans cette lutte qui doit combattre la haine sous toutes ses formes, non seulement en période électorale consiste à rejeter les discours de haine, qu’ils viennent des politiciens, des médias ou de tout autre entourage.
Dévoilé au public, ce document a été réalisé grâce aux contributions des représentants des médias. Dans la liste, il y a aussi des experts des organisations professionnelles telles que l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM), l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la presse Écrite (ACOFEPE), l’Association des médias en ligne de la RDC (MILRDC), l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) et le délégué du Conseil supérieur de la Communication et des médias (CSAC).
Christiane EKAMBO