Les délégués du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC), parti cher à l’actuel ministre de l’Industrie Julien Paluku, se sont réunis en Congrès le 8 décembre dernier à Bukavu au Sud-Kivu pour discuter de l’avenir de leur parti et clarifier leur vision de gouvernance politique.
A l’issue de ces assises qui auront duré deux jours, Julien Paluku a été réinvesti par ses camarades de BUREC et représentants de différents partis politiques membres de l’Union sacrée, Président National du Parti, poste qu’il occupait jusqu’alors.
Selon lui: « Nous avons essayé de faire le bilan du travail qui a été abattu et c’est la raison pour laquelle au regard du bilan positif, le congrès a décidé de ma reconduction avec toute mon équipe pour que nous puissions encore davantage donner suffisamment des élus pour participer à la gestion du pays ».
Sans surprise, ces congressistes ont également pris la décision de soutenir sans peine la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi, l’actuel Président de la République à l’élection présidentielle de 2023. Julien Paluku justifie ce choix : « Le congrès c’est l’organe suprême. Il a voté une résolution qui entre dans la vision de l’Union sacrée de la nation au regard du travail abattu par le président de la République et de sa volonté de changer le paradigme de gestion de cette République ».
« Le congrès a unanimement voté la résolution de devoir accompagner cette vision qu’il a tracée pour pour sa réélection en 2023 et ainsi rencontré les espoirs perdus de nos populations congolaises », fait savoir le président du Burec.
En marge de ce Congrès, l’ancien gouverneur du Nord-Kivu n’a pas manqué de lancer un appel de démobilisation aux personnes impliquées dans le terrorisme dans la partie est de la RDC. « Pour ceux qui sont encore en brousse, c’est le temps de quitter les groupes armés. Je crois que c’est bon que nous construisions la paix ensemble. Si nous tous, nous nous focalisons vers la paix, celle-ci viendra », a-t-ilsouligné.
Et de renchérir: « Ne demandons pas la paix aux militaires, aux policiers, au Président de la République alors que nous sommes nous-mêmes les acteurs de l’instabilité. Si nous pouvons être des acteurs des ponts de la construction de la paix, je crois que dans deux ou trois mois, nous pourrons avoir la paix ».
Fort de ses 12 députés nationaux, 15 députés provinciaux, un sénateur, un gouverneur de province, un président d’une assemblée provinciale, deux rapporteurs des assemblées provinciales, trois ministres provinciaux et un ministre national, BUREC entend ainsi jouer un rôle très important dans la nouvelle configuration sociopolitique de la RDC en perspective des échéances électorales de 2023.
Signalons en dernier lieu que ce deuxième Congrès de BUREC s’est clôturé par une série d’adhésions massives de nouveaux membres accueillis par le nouveau Président National.
Godefroid-Nibez