Parmi les retombées économiques enregistrées à New-York par le président de la république lors de sa participation au Global Africa Business Initiative, il y a l’accord de la firme américaine Delphos International d’accompagner l’installation des usines de raffinerie 100% congolaise du Cuivre et Cobalt.
Pour rendre effectif ce projet, porté par la société BUENASSA, une task force a été mise en place afin de suivre toutes les étapes, des études de préfaisabilité à la création de cette raffinerie en passant par la mise à disposition des fonds.

Ladite task force constituée de la Directrice Adjointe du Cabinet du Chef d’Etat en charge des questions Juridiques, Nicole Bwatsha, du Ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya, des experts du Fonds de Promotion de l’industrie-FPI, du Conseil Congolais de Batterie-CCB, de la société BUENASSA, des experts de la présidence de la République, de la primature et du cabinet du Ministre de l’industrie s’est réunie ce mardi 10 octobre au palais de la nation.

Autour de la Dircaba du Chef de l’Etat, toutes les parties prenantes se sont retrouvées pour faire une première évaluation centrée sur l’accélération de la mise en œuvre de la feuille avec les appels d’offre pour les prestataires devant mener les études de préfaisabilité qui seront financées par le Fonds de Promotion de l’industrie-FPI.
« C’est cette réunion qui annonce effectivement d’ici quelques matins la sélection du prestataire qui va devoir faire ses études de préfaisabilité à la suite desquelles on va maintenant sortir les fonds en instruisant le FPI à débloquer les fonds tels que cela est indiqué dans les cahiers des charges », a annoncé Julien Paluku.
Ces usines de raffinerie du Cuivre et Cobalt seront opérationnelles entre 2024-2025 a déclaré à la presse le Ministre de l’Industrie au sortir de cette rencontre. Julien Paluku Kahongya a renchéri que ce projet qui vient consolider la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat Félix celle de transformer localement les ressources naturelles congolaises.
« Donc c’est une réunion importante. Comme le chef le rappelle souvent, on ne doit plus se limiter à faire des annonces. Mais, on doit passer à des phases opérationnelles et celle-ci en est une. Dans les six mois si les fonds sont donnés, les études de préfaisabilité seront données et dans 24 mois plus tard la raffinerie pourrait voir le jour. Donc d’ici 2025, on peut déjà être sûr que la RDC va capter près de 20 à 30% de la valeur marchande de ses ressources naturelles alors qu’elle ne captait aujourd’hui que seulement 3%. Et le chef de l’état tient à la transformation locale de nos ressources comme ambition de son gouvernement« , a souligné le patron de l’industrie congolaise.
Rappelons que la firme américaine Delphos International a pris l’engagement de disponibiliser 350 millions de dollars américains pour exécuter ce projet ambitieux, premier du genre en RDC, à savoir, la raffinerie du cobalt et du Cuivre.
Cet accord a été décroché à New-York par le président de la république en marge de la 78ème session de l’assemblée générale des Nations-Unies. En outre la RDC va de devoir financer les premières études.
Christiane EKAMBO