Deux anciens chefs d’État africains font leur entrée au conseil d’administration de AWF

African Wildlife Foundation ( AWF) vient d’accueillir deux anciens chefs d’État comme membres de son Conseil d’administration. Issoufou Mahamadou, ancien président du Niger, et Hailemariam Desalegn, ancien Premier ministre éthiopien ont décidé d’apporter leur expertise pour s’assurer que la faune et les terres sauvages prospèrent dans une Afrique moderne. Durant son mandat à la tête du Niger juqu’en avril 2011, Issoufou s’est intensément impliqué dans la lutte contre l’impact du changement climatique et la perte de biodiversité dans la région du Sahel.

Des actions similaires ont également été menées par le biais de sa Fondation Issoufou Mahamadou. Issoufou a aussi contribué à l’initiative de la Grande Muraille Verte qui vise à reconstruire une ceinture verte de forêts à travers les États de l’aire de répartition du désert saharien afin de retenir le désert saharien en expansion et créer un écosystème luxuriant.

Pareil pour Hailemariam,  Premier ministre éthiopien (2012 à 2018). Ce dernier soutient certains parcs nationaux dans les paysages les plus reculés du pays. Par le biais de sa Fondation Hailemariam et Roman, il transforme le secteur du tourisme et de la conservation en créant des moyens de subsistance alternatifs pour les communautés environnantes. Hailemariam a toujours placé la communauté au centre pour contribuer au développement durable.

Issoufou Mahamadou, a exprimé sa satisfaction à collaborer pour la sauvergarde de la faune et des terres au sein de AWF. « En travaillant aux côtés de African Wildlife Foundation, nous serons en mesure de franchir d’énormes étapes qui façonneront l’avenir de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Dans sa déclaration, Hailemariam a fait remarquer: « Je suis ravi de devenir membre du mouvement de conservation africain porté par African Wildlife Foundation. J’ai constamment déclaré dans de multiples fora mondiaux que ce qui doit changer, c’est notre comportement et notre état d’esprit ».

A travers une annonce vidéo, le directeur général de AWF, Kaddu Sebunya, a déclaré ce jeudi 16 décembre: « Nous sommes convaincus que le statut élevé de la biodiversité influencera les opportunités offertes aux Africains aujourd’hui et à l’avenir. C’est dans cette optique que nous avons sollicité le soutien des dirigeants africains pour défendre un nouveau discours sur la conservation en Afrique ».

Auparavant, d’autres anciens chefs d’État africains avaient aussi siéger au Conseil d’administration de AWF, Festus Mogae du Botswana, feu Benjamin Mkapa de Tanzanie, et feu Ketumile Masire du Botswana.

Christiane MUNOKI EKAMBO