Discours sur l’état de la nation:  » La Monusco doit partir, il est temps pour notre pays de prendre son destin en mains », (Félix Tshisekedi)

Au cours de son discours sur l’état de la nation ce mardi 14 novembre, le président de la république est revenu sur le départ de la Monusco, Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo. « Après plus de deux décennies de présence sur notre territoire, il est temps pour notre pays de prendre son destin en mains et devenir le principal acteur de sa propre sécurité et stabilité » , a-t-il insisté.


Le président de la République qui réitère son message prononcé devant l’assemblée générale des Nations-Unies, tient mordicus au départ des casques bleus dès décembre prochain.

Vingt- cinq (25) ans après son déploiement en RDC, la mission onusienne n’a pas réussi à mettre fin aux rébellions et conflits armés qui déchirent la RDC surtout dans sa partie orientale.

Un plan de désengagement a été convenu avec le gouvernement congolais. Cependant, du haut de la tribune des Nations-Unies, le 21 septembre dernier à New-York, Félix Tshisekedi avait souligné que le plan de désengagement prévoyant un retrait à l’horizon 2024 était « anachronique ». Aujourd’hui, les mots sont toujours durs envers la Monusco.


Pour Félix Tshisekedi, les Casque bleus doivent commencer à quitter le pays dès décembre prochain. Le gouvernement congolais ne baisse pas les bras non plus en parlant à maintes reprises d’un départ « ordonné et progressif ».


Le Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula Apala ne pouvait être plus explicite dans sa lettre envoyée le 1er septembre au secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres. « Les missions de l’ONU [Monuc et Monusco] n’ont pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent la RDC et la région des Grands Lacs ni à protéger les populations civiles », a-t-il écrit.

Christiane EKAMBO