Les dicours de haine sont aujourd’hui un fléau qui gangrènent de plus en plus les médias. Mettre fin à cette dérive est le leitmotiv des gouvernements de l’Afrique centrale et les Nations Uni.
Après Kinshasa, l’unesco et les autres agences des Nations-unies sont à Douala, capitale economique du Cameroun pour plancher sur la lutte contre les discours de haine dans les médias.
Ouvert ce mardi 26 octobre en présence, en présence de Salah Khaled, Directeur du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale, le forum de Douala prend fin le 29 octobre.
Il réunit des journalistes et acteurs des réseaux sociaux venus de la plupart des pays de l’Afrique centrale ainsi que des représentants des institutions oeuvrant contre la haine. Il est organisé par le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la Commission de la CEEAC, en collaboration avec le Gouvernement camerounais, le Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RDC, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et l’UNESCO. La MINUSCA prend également part aux travaux.
Ce forum régional a pour objectifs: la sensibilisation et de renforcement des capacités des médias et des organes de régulation de la communication sur la prévention des conflits liés aux discours de haine et la lutte contre ce phénomène en Afrique centrale a débuté mardi 26 octobre 2021 à Douala, la capitale économique du Cameroun.
Dans son mot de bienvenue, le Directeur exécutif de l’Association camerounaise des professionnels des médias, Tarhyang Enowbikah a saisi cette occasion pour souligner que ce forum est organisé à un moment où la haine pollue les contenus de la plupart des médias de la sous-région ainsi que les réseaux sociaux.
En ouvrant les travaux, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, François Louncény Fall, a regretté l’inflation des mots de la haine dans les supports de d’information et de communication de masse.
François Louncény Fall a dressé un tableau sombre de la situation, en particulier dans les Etats en proie aux conflits armés, aux crises diverses ou à des processus électoraux tendus.
Il a invité les organes de presse à faire preuve de responsabilité face à ces enjeux. « Les médias peuvent prévenir et lutter contre les discours de haine en faisant tout simplement leur travail dans les règles de leur noble art : c’est-à-dire, chercher, recouper, et vérifier l’information avant de la rendre publique. Car en effet, la haine se nourrit souvent d’informations erronées, parfois même falsifiées », a précisé M. Fall.
Christiane MUNOKI EKAMBO
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