Décidément, l’homme, visiblement, très déterminé, ne veut lâcher prise. Selon certaines sources, il aurait, autrefois, annoncé dans les médias qu’il sera candidat à la présidence de la RD-Congo.
Et ses actions incontestées depuis ces derniers sur terrain, entre autres l’embellissement de son parti et la création de l’AFDC et Alliés confirmeraient déjà ce divorce consommé entre ce dernier et la Majorité présidentielle -MP- où il fait, jusqu’à preuve du contraire, figure emblématique en étant la deuxième force de cette alliance autour de Joseph Kabila.
Modeste Bahati Lukwebo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient de circonscrire le cadre électorale en regroupant autour de son parti, une vingtaine de partis politiques; lequel regroupement bien identifié AFDC et Alliés.
L’on pourrait donc comprendre que l’AFDC ne converge plus avec le PPRD, avec qui il a partagé le siège lors de la fête de la MP bien qu’à en croire le concerné, ceci se justifie juste par le fait que la loi électorale qui a été très récemment adoptée et promulguée, prévoit qu’il faut atteindre un seuil au niveau national, provincial et local pour prétendre être au partage des sièges à tous les niveaux.
Une petite observation bien ciblée, semble prouver autre chose. L’AFDC, formation politique chère à Bahati, est un parti disséminé à travers le territoire national. Il compte, à lui seul, des représentations partout. Et, qu’est ce qui justifierait cette volonté soudaine de vouloir convoler avec les autres partis politiques si ce n’est la présidentielle? En se posant cette question, l’observateur averti a été clair pour dire « Mayi eninganaka pamba te », pour ainsi faire comprendre qu’il y a quelque chose qui se prépare.
Jugée comme manoeuvre dilatoire, Bahati Lukwebo soutiendrait tantôt que la Majorité présidentielle est une plateforme dans laquelle évoluent des regroupements politiques. Et, c’est dans ce sens qu’il a été monté ce groupement conformément aux orientations qui auraient été données à ce niveau afin de permettre la poursuite de ce programme qui a déjà été entamé.
C’est pourquoi lui, il ne voit aucun mal qu’au sein de la Majorité présidentielle, qui a plus de 300 partis politiques, que 10 ou 20 partis se mettent ensemble. Ce n’est qu’une organisation et non la fin de la Majorité. La grande question qui se pose est la suivante: ces partis peuvent s’unir, mais pour quelle fin? S’il fait encore partie de la MP, serait-il le fameux dauphin non encore dévoilé ? Ou veut-il carrément quitter le bateau ⛵ MP de manière stratégique et surprenante?
Journal des Nations