L’ONG Médecins sans Frontières (MSF) a alerté sur une flambée des deux épidémies entre autres la rougeole et la Mpox dans la zone de Lotumbe en Equateur, en République Démocratique du Congo.
En l’intervalle du 19 février et 3 mars 2024, 171 patients atteints de Mpox dont 25 sévères ont été répertoriés, aux côtés de 360 cas de rougeole soignés, apprend-t-on de MSF dans des notes d’information nous parvenues mercredi 13 mars 2024.
Depuis ce temps, MSF affirme avoir dépêché son équipe d’urgence dans l’objectif d’épauler les autorités sanitaires dans la riposte. Mais des agents de santé s’heurtent à des difficultés pour mener une réponse efficace notamment dans toutes les 18 aires de santé de la zone de Lotumbe.
« Les aires de santé sont éloignées les unes des autres », note MSF. Toutefois, une campagne de vaccination est prévue dans les prochains jours afin d’immuniser les enfants de 6 mois à 9 ans contre la rougeole.
Selon les statistiques de l’OMS, la RDC avait recensé du 1er janvier à la mi-novembre 2023 plus de 13.000 cas suspects de variole, dont plus de 600 décès. Il s’agit du nombre le plus élevé de cas annuels signalés par rapport au pic précédent en 2020, au cours duquel plus de 6.000 cas avaient été identifiés, indique l’OMS dans un rapport du 15 décembre 2023.
Selon les experts de santé, la mpox est une zoonose infectieuse virale causée par un orthopoxvirus. La transmission de personne à personne se produit par contact direct avec une personne infectée ou encore avec des objets communs contaminés.
Chez l’homme, la maladie signalée se caractérise par des éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s’accompagner de poussées de fièvres, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.
Djiress Baloki