Mercredi 29 juin 2022 marque le « 39ème jour » sans qu’un nouveau malade positif à l’épidémie d’Ebola ne soit notifié dans la ville de Mbandaka, à l’Équateur (RDC), rapporte l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF).
Le dernier cas confirmé avait été détecté le 19 mai dernier, selon les autorités sanitaires congolaises. Il s’agissait d’un enfant de sexe masculin de 12 ans, non connu comme contact d’un cas et non vacciné. Il est ensuite décédé le 20 mai dans la communauté et enterré le lendemain sans précaution, indiquent les données épidémiologiques du 25 juin.
A ce jour, tous les contacts sont déjà sortis de leur suivi médical, annoncent les équipes de riposte. Le cumul de cette 14ème épidémie déclarée le 23 avril dans cette partie du pays a atteint :’’5 cas parmi lesquels 4 confirmés et 1 probable, tous décédés’’.
Du côté de MSF, 2 mois après en appui aux autorités sanitaires en Equateur, ‘’a progressivement réduit ses activités et s’est désengagée à compter du 25 juin. L’organisation humanitaire s’apprête ‘’à se redéployer sur d’autres urgences dans le pays, comme la rougeole et le choléra’’, lit-on dans un post sur son compte twitter officiel ce mercredi.
Pendant la période de riposte, MSF affirme avoir supporté le renforcement des capacités des prestataires de soins, de la communauté notamment dans la zone de santé de Bolenge.
Selon le protocole de l’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, la déclaration de la fin d’Ebola intervient au terme d’un compte à rebours de 42 jours, soit deux fois la période d’incubation après que le dernier cas confirmé soit sorti guéri de l’hôpital.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ journaldesnations.net