Il a promis que l’opération durerait « aussi longtemps qu’il le faudra ». De Londres, la première ministre britannique Theresa May a affirmé qu’il n’y avait « pas d’alternative à l’usage de la force »
Emmanuel Macron a annoncé que la France participait à l’opération en cours avec les Etats-Unis et le Royaume Uni en Syrie, en précisant que les frappes étaient « circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques ».
« Nous ne pouvons pas tolérer la banalisation de l’emploi d’armes chimiques », a expliqué le président français dans un communiqué
Au moment même où le président s’exprimait, des détonations étaient entendues à Damas.
Plusieurs fortes explosions ont été entendues samedi avant l’aube dans la capitale syrienne survolée par des avions, tandis que la télévision d’Etat dénonçait une « agression américaine » en Syrie « en coopération avec la France et la Grande-Bretagne ».
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Donald Trump a mis en garde l’Iran et la Russie, qui ont déployé des milliers d’hommes et du matériel pour aider Bachar al-Assad à reconquérir le pays, contre leurs liens avec la Syrie.
M. Trump a exhorté Moscou « à quitter la voie sinistre du soutien à Assad », il a affirmé que la Russie « a trahi ses promesses » sur l’élimination des armes chimiques.
Il a estimé que le sort du régime est entre les mains de Syriens.