Le Festival «Mwinda Na Molili»  électrise la Tshangu

Le rappeur Lexxus Légal lors de sa prestation au Festival MNM.

« Donnes-moi une place dans la famille sans distinction des races, des sexes, des langues, des religions ou d’opinions politiques », c’est le thème de  « Mwinda na Molili », ce festival des arts urbains qui a électrisé le district de la Tshangu le 09, le 16 et le 17 décembre dernier, où s’est déroulé la première étape de cette rencontre des arts au centre Féminin Elikya toujours à ndjili.
Le chanteur Shak Shakito devant le public de MNM.

La deuxième étape est intervenue le 16 décembre au Collège Bonsomi toujours à Ndjili avec au menu de cette deuxième journée festive à Tshangu, la rencontre Mutubuku avec Christian Gombo et Richard Ali sous une pause slam de Youssef Branh et de Berthoni Ekanda.
Il y a également eu une conférence dit « Mwindalisation Time » de 12h00 à 12h30 avec Lars Malcolm Ebuka et Chris Mangana avec une pause slam sous la houlette de Negue Fly et Dianslam avant de céder ensuite la place à l’humour, la Danse et le Slam avec plusieurs groupes notamment Sunday Comedy, Sed Tembo, ZikparKoeur, Steve Dance, Leopard Dance, Jackson Lohanga ainsi qu’un battle Hip Hop pour lier l’utile à l’agréable. Avec en bonus, une programmation musicale de haute facture assurée par Lexxus Legal et Percy le Hermano marquant ainsi la crème de la culture urbaine Rd-congolaise.
Bedi Kiala et Mam’Afrika.

Et pour la dernière journée, le dimanche 17 décembre, le Cabaret Sauvage au Quartier 1 masina, sur le boulevard Lumumba, a pervibré sous un concert hybride mélangeant le reggae et cet autre genre dit autre musique avec divers artistes* notamment *Cize Nkosi Jah Nzungu Huguembo Tolinga, Mam’africa et les bantous, Shak Shakito, Peter Kimbangu, ainsi que Patrick Kiyambu et autres*.

L’artiste Cize Nkosi.

Et le Cabaret Sauvage au Quartier 1, sur le boulevard Kimbuta situé en interval entre Ndjili et Masina a pervibré sous un concert hybride mélangeant la rumba, le reggae et cet autre genre dit autre musique avec divers artistes notamment Cize Nkosi Jah Nzungu, Kassimlaav Tshibangu, Huguembo Tolinga, Annette Nkengi, Nyangombe Rachel, Shak Shakito, Peter Kimbangu, Sina Reggae, Patrick Kiyambu ainsi que Jocelyn Balu et autres.
MNM au Collège Bonsomi.

Échangeant avec Journal Des Nations sur la motivation de « Mwinda Na Molili », Malafi a relevé que cela a toujours été un rêve de voir plusieurs événements culturels se réaliser dans différents coins de la ville en même temps. Ce n’était pas juste pour nous le bana Kimba ville, de Ndjili, de Masina, bref de la Tshangu d’aller juste assister aux spectacles au centre ville. Ainsi, nous avons tenus à concrétiser notre plus grand rêve à travers « Mwinda Na Molili », a laissé entendre ce jeune artiste ressortissant de l’INA et *metteur en scène*.


 
Il a donc était démontré que le slogan « To tonga po to tonga Congo » était nécessaire pour ainsi doter la Tshangu de la bonne humeur doublée d’une interpellation sur une place de choix dans la famille. Coup de chapeau à Malafi’Arts Production.
Blaise PUALA

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