Ces réfugiés, arrivés à Niamey le 11 novembre, avaient bénéficié de la première évacuation de Libye menée par le HCR. Il s’agit d’un groupe de 25 personnes, Érythréens, Éthiopiens et Soudanais, et comprenant « 15 femmes et quatre enfants », a précisé à l’AFP Pascal Brice, au terme de cette mission qui a également permis d’entendre 47 réfugiés vivant actuellement au Niger.
Le HCR avait présenté à l’Ofpra une liste de personnes repérées pour leur besoin de protection et celles qui seront retenues, après une évaluation sécuritaire, obtiendront le statut de réfugié « très rapidement » après leur arrivée en France, a précisé Pascal Brice. Ils seront d’abord hébergés en structures collectives, « le temps de leur donner un certain nombre de clés sur la vie en France », a-t-on précisé à la DGEF (Direction générale des étrangers en France) qui coordonne l’opération de réinstallation.
Après ce sas de quelques mois, une nouveauté dans les processus de réinstallation, ils seront orientés vers des logements classiques. « C’est d’abord une manière de sauver des personnes qui sortaient d’un véritable enfer, avec des tortures, des viols, des enlèvements d’enfants », explique Pascal Brice.
Cette semaine encore, un reportage de CNN montrant des migrants vendus aux enchères en Libye, où règne le chaos, a provoqué une forte émotion, suscitant des réactions indignées en Afrique et à l’ONU.
Avec AFP