Il y a 21 ans, la dictature de Mobutu Sese Seko tombait

Kinshasa tombe et le pouvoir RD-congolais change de mains, après près de huit mois d’une guerre commencée dans les montagnes de l’Est du pays.
C’est l’entrée triomphale le 17 mai 1997 des  « kadogos », enfants soldats de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo -AFDL-, à Kinshasa, capitale RD-congolaise, encadrés par les armées rwandaise et ougandaise.
La veille, le puissant président Mobutu Sese Seko, dictateur qui régnait sur le pays depuis 32 ans, avait quitté la capitale pour Gbadolite, son village natal, transformé en ville moderne, en pleine forêt équatoriale, près de la frontière avec la Centrafrique.
Un départ sans retour. Car, forcé par l’entrée des rebelles même dans l’aéroport où il devait prendre son dernier avion, il fuit le pays pour le Maroc et y meurt quelques mois plus tard.
La veille, le 16 mai 1997, le cours de l’histoire avait changé.
Laurent-Désiré Kabila, chef de la rébellion appuyée par le Rwanda et l’Ouganda, installé à Lubumbashi, deuxième ville du pays, s’était autoproclamé chef de l’Etat et avait à l’occasion rebaptisé le Zaïre en République démocratique du Congo.
Le régime de Mobutu venait de tomber. Les négociations menées, notamment par le président sud-africain Nelson Mandela ont échoué.
Outre le Rwanda et l’Ouganda, les rebelles avaient bénéficié de l’appui de grands financiers.

Laisser un commentaire