Publié le 6 septembre dernier, le rapport intitulé « Répondre aux questions de notre époque : portée mondiale et valeur pratique des biens intellectuels publics de la Chine », élaboré par l’Institut Xinhua, décrit l’Initiative « Ceinture et Route » (ICR) comme une concrétisation vivante de la vision d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

Proposée en 2013 par la Chine, cette initiative repose sur les principes de consultation mutuelle, de contribution conjointe et de bénéfices partagés. Elle se structure autour de cinq axes essentiels : la coordination des politiques, la connectivité des infrastructures, la fluidité des échanges commerciaux, l’intégration financière et le rapprochement des peuples.
Plus d’une décennie après son lancement, l’ICR est devenue la plus vaste plateforme mondiale de coopération internationale, portée par des projets emblématiques tels que le chemin de fer express Chine-Europe, le chemin de fer Chine-Laos ou encore le port du Pirée en Grèce. Ces infrastructures incarnent ce que le rapport appelle la “connectivité dure”, tandis que les échanges culturels, médiatiques et humains représentent la “connectivité spirituelle” au cœur du projet.
Ayant participé personnellement au Forum international des journalistes sur la Ceinture et la Route, tenu en août 2024 à Chongqing, j’ai pu mesurer la réalité de cette vision. Là-bas, des professionnels venus d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine ont partagé leurs expériences sur la manière dont les peuples peuvent se rapprocher par la connaissance mutuelle et la coopération médiatique. Loin des simples discours, j’ai vu naître des partenariats concrets, des échanges d’idées et une volonté commune de raconter un monde connecté autrement.
Pour la République Démocratique du Congo, membre de cette dynamique mondiale, l’ICR représente une opportunité d’intégration économique et d’ouverture vers de nouveaux marchés. Mais elle est aussi un espace de dialogue, où les journalistes et les acteurs du développement peuvent bâtir des passerelles entre les peuples.
Comme le souligne le rapport de l’Institut Xinhua, l’Initiative « Ceinture et Route » n’est pas seulement une ambition chinoise, elle devient un bien public international, un cadre où chaque nation peut trouver sa place pour construire ensemble un avenir de prospérité partagée.
Christiane EKAMBO