Inondations à Kinshasa : le gouvernement agit avec diligence, « 10.100 sinistrés hébergés au stade Tata Raphaël et stade des Martyrs « (Gouvernement)

Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale de la RDC, Roger Samuel KAMBA MULAMBA.

Dans le but de secourir sa population victime des inondations qui ont frappé la capitale, Kinshasa, le gouvernement congolais a annoncé l’hébergement de 10.100 sinistrés au stade Tata Raphaël ainsi qu’au stade des Martyrs. A l’heure actuelle, le stade Tata Raphaël est le plus grand des sites aménagés pour accueillir les sans logis.

C’est ce qu’a indiqué Roger Samuel Kamba ministre de la Santé, Hygiène et Prévention sociale, lors d’un briefing de presse tenu le lundi 7 avril, aux côtés de ses collègues de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, des Infrastructures, Alexis Gisaro Muvunyi ainsi que celui des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba.

« Pour les sinistrés, nous avons apporté les premiers éléments de base, tels que l’eau et la nourriture, avec l’installation d’un poste médical. Aujourd’hui, nous avons décidé de regrouper tout le monde, notamment dans les stades Tata Raphaël et des Martyrs. Au stade Tata Raphaël, nous avons actuellement 1.050 personnes », a déclaré Roger Kamba.

Le ministre a expliqué que ces sinistrés, initialement logés à l’Institut Lumumba et à Kitomesa, dans la commune de Ndjili, ont été transférés dans ces deux stades en raison de la taille de leurs espaces, afin de garantir un bon accueil. Il a ajouté que le stade Tata Raphaël, qui a accueilli la neuvième édition des Jeux de la Francophonie, dispose de plusieurs salles pour héberger les victimes.

« Nous avons 10.000 personnes admises au stade Tata Raphaël et au stade des Martyrs. Nou allons déplacer ceux qui sont au site Lumumba et les 184 à N’djili pour les amener vers les deux stades, car ils vont être bien couverts et le stade a les commodités pour prendre en charge toutes ces personnes », a précisé le ministre de la santé.

Les pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 avril dans la ville de Kinshasa ont fait environ une trentaine des morts, plusieurs dégats matériels dont des maisons emportées ou englouties entrainant ainsi plus ou moins 200 ménages dans le désarroi.

Blaise BOZENGE

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