Inondations en RDC : la décrue donne de l’espoir après le débâcle suite à la montée des eaux du fleuve Congo


Les habitants de 14 provinces de la République Démocratique du Congo ont été durement touchés par les inondations causées par la crue du fleuve Congo. Alors que la montée des eaux a provoqué des débordements massifs, des milliers de personnes se sont retrouvées piégées par les eaux.

Ces inondations ont causé la mort d’environ 300 personnes et plus de 43 000 maisons ont été submergées y compris des centres de santé, des milliers d’écoles, des marchés, mais aussi des routes, ont été impactées par cette montée des eaux.

Selon la Régie des Voies Fluviales (RVF), les provinces les plus touchées par ces inondations dévastatrices sont Kinshasa, Équateur, Kasaï, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Tshopo, Mongala, Bas-Uélé, Haut-Uélé, Maniema, Tshuapa, Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe. Les images diffusées dans les médias locaux montrent des scènes déchirantes de maisons englouties, de routes transformées en rivières et de familles entières cherchant désespérément un refuge.


Au cours de la dernière réunion du Conseil des ministres, le 12 janvier 2024, la question a été abordée en priorité. Le gouvernement a statué sur un plan global d’urgence alors que la décrue a commencé depuis le jeudi 11 janvier a indiqué le centre météorologique national.

Cette baisse du niveau des eaux a été accueillie avec soulagement par les habitants qui espèrent désormais pouvoir commencer à reconstruire leur vie et leurs communautés.

Pour les autorités cette décrue, prendra du temps. Certains quartiers riverains ont encore les pieds dans l’eau depuis près d’un mois maintenant. Pas de retour à la normale avant le mois de février.

Cependant, les conséquences à long terme de ces inondations restent préoccupantes. Les pertes matérielles sont considérables et de nombreuses infrastructures ont été endommagées, ce qui compliquera la phase de reconstruction à venir.

De plus, les risques sanitaires liés à la contamination de l’eau et à la propagation de maladies demeurent une préoccupation majeure pour le gouvernement congolais.

Josué KALUBI/journaldesnations.net