Interdiction de la marche des laïcs: Ludovic Kalengayi de l’ENVOL recadre Kimbuta

Ludovic Kalengayi Bukasa.

« À l’état actuel du Droit congolais sur les libertés publiques, aucune disposition légale, constitutionnelle ou réglementaire n’autorise à un gouverneur d’annuler unilatéralement une manifestation publique dont il a été informée au préalable », lâche Kalengayi
En réaction à l’interdiction de la marche pacifique de ce dimanche 21 janvier, organisée par le Comité laïc de coordination -CLC-, le parti politique du député national Delly Sesanga, ENVOL donne la voix.
Exprimant son soutien total à cette activité des laïcs catholiques, l’ENVOL a ce samedi 20 janvier, à travers son porte-parole Ludovic Kalengayi Bukasa démontré à l’hôtel de ville de Kinshasa, avec preuve à l’appui qu’à l’état actuel du droit congolais, il n’a pas qualité d’interdire ce genre des manifestations.
« Si il faut marcher pour réclamer l’application effective de l’Accord qu’on a pas, il le faut. parce que la Constitution stipule qu’il faut informer et non demander. Croyez-vous que ce gouvernement de Kinshasa instrumentalisé par Mr Kabila, qui à épuisé sa prolongation d’une année depuis le 31 décembre 2017 a encore qualité de dire quelque chose? On ne peut le constater que dans un pays où la démocratie n’est pas respectée! notre pays s’appelle République Démocratique du Congo,ne changeons pas la nomination de notre pays ,et Mr Kabila doit respecter la vie,quand on ne respecte pas la vie, c’est qu’on ne sait même pas pourquoi on vit. Respecter la vie, c’est donner sens à toute ces réglementations, je sous-entends que « le vouloir de ceux qui vivent et surtout ceux qui veulent l’alternance, il doit faire preuve du sérieux « , cogne Ludovic Kalengayi.
Et de poursuivre: « À l’état actuel du Droit congolais sur les libertés publiques, aucune disposition légale, constitutionnelle ou réglementaire n’autorise à un gouverneur d’annuler unilatéralement une manifestation publique dont il a été informée au préalable. La constitution enjoint par la même occasion au législateur de fixer les modalités d’exercice de cette liberté prévue à l’article 26. Malheureusement jusqu’à ces jours, le législateur n’a jamais pris une loi pour fixer les mesures ».
 
 

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