L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale a affirmé mercredi 16 octobre 2024 à New-York que l’Initiative marocaine d’autonomie présentée par le Royaume pour régler définitivement le différend régional sur le Sahara marocain se projette dans l’avenir, alors que la position de l’Algérie est ferrée dans une vision passéiste.
En effet, M. Hilale a souligné devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU que les principes et valeurs du récent Pacte pour l’avenir, adoptés par les États membres, prônent un monde plus pacifique, plus juste et plus durable. Ces principes sont ceux-là même que le Maroc a fait siens pour le règlement du différend sur son Sahara, sur la base de son Initiative d’autonomie.
Ainsi, le Royaume ne conçoit pas de règlement en dehors du cadre onusien, tout en déplorant que depuis trois ans, le processus politique se trouve malheureusement entravé par l’Algérie qui refuse de s’y réengager. Le diplomate a par ailleurs souligné que le Maroc a toujours fait preuve de bonne volonté et a appelé à un dialogue sincère avec l’Algérie, mais en vain.
L’ambassadeur a ensuite détaillé comment l’Initiative marocaine d’autonomie qui s’inscrit dans les différents principes du Pacte pour l’avenir, notamment en matière de gouvernance locale, de participation des femmes et des jeunes, d’accès à la justice, de développement économique et social, des droits de l’Homme et de coopération régionale.
À l’opposé, les populations des camps de Tindouf, sous contrôle algérien, vivent dans des conditions de précarité et de privation de leurs droits, dénonce M. Hilale. L’Algérie, en plus de bloquer le processus politique, agit à contre-courant du Pacte pour l’avenir, fermant les frontières et soutenant un groupe armé séparatiste.
En conclusion, l’ambassadeur affirme que l’Initiative marocaine d’autonomie incarne une solution projetée vers l’avenir, conformément à l’esprit et à la lettre du Pacte pour l’avenir, contrairement à la position de l’Algérie qui demeure prisonnière d’une vision passéiste.
Josué KALUBI
