Internews a organisé ce jeudi 02 mai 2019 à Kinshasa, un café de presse à l’intention des journalistes en exercice et ceux encore en formation.
Des échanges sur le journalisme et élections en temps de desinformation, ont été au menu de cette activité. Les orateurs du jour ont appelé les journalistes à plus de sérieux, au traitement de l’information et non à la fabrication des informations.
En effet, avec la venue du numerique les informations circulent à grande vitesse, un avantage et un piège pour des journalistes paresseux qui ne font que relayer les informations qu’ils trouvent sur les réseaux sociaux, sans pourtant les vérifier auprès des sources fiables, constatent les organisateurs.
Tour à tour, les trois orateurs ont donné des astuces pour palier à la désinformation ou aux fakenews. Pour Obul Okwess, chef des travaux à l’Institut Facultaire des sciences de l’information et de la communication -IFASIC, le journaliste ne doit pas changer son statut du relayeur des bonnes informations à celui du créateur.
De son côté, Israël Mutala, président de l’Association des médias en ligne congolais, a donné un signal fort, en exhortant les medias à être crédibles dans le traitement de leurs informations, bien que l’accès aux sources restent difficile. Il a ensuite martelé sur le caractère du fakenews qu’il a qualifié d’intentionnel pour nuire de façon systematique.
Il faut qu’on arrive à la mise en place dans notre pays, de l’éducation des médias, dès le bas âge, apprendre aux congolais, ce que l’on doit publier dans un médias et ce qu’on ne doit pas, a déclaré le president du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication -CSAC-, Tito Ndombi.
Kevin PHANZU