Ituri : « Des groupes armés locaux du territoire de Djugu doivent cesser d’attaquer les FARDC », (Chef Bahema Willy Pilo)

Le chef coutumier de la chefferie des Bahema Nord, dans le territoire de Djugu, a, lors d’une communication à la presse faite mardi 11 mars 2025, appelé tous les groupes armés locaux actuellement actifs dans la région à cesser d’attaquer les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ainsi que les forces ougandaises installées dans différentes zones de cette partie de l’Ituri.

Il a invité les membres de ces groupes armés locaux, dans un contexte où les populations civiles perdent la vie innocemment lors des affrontements contre les forces loyalistes, à cesser leurs actions violentes.

Dans son discours, il a expliqué que certains axes routiers fréquemment utilisés par les habitants, qui sont parfois victimes des violences, sont d’une grande importance pour les populations, car ils servent entre autres aux marchés, aux champs, aux carrières minières, et à d’autres activités essentielles à leur vie quotidienne.

« J’invite tous les groupes armés locaux actifs dans le territoire de Djugu à mettre fin aux attaques contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Le conflit armé n’a pas de raison d’être. Qu’ils laissent les tronçons routiers libres afin de ne pas perturber les usagers, et que les populations puissent vaquer librement à leurs occupations », a déclaré Willy Pilo Mulindro, le chef de la chefferie des Bahema Nord.

Animé d’un esprit pacifique, il a également demandé aux différents chefs de groupements de sa juridiction de sensibiliser les habitants afin qu’ils commencent à fréquenter les zones commerciales pour dynamiser l’économie de cette entité coutumière.

Il convient de noter que les différents groupes armés locaux actifs dans le territoire de Djugu, responsables de nombreuses terreurs et désolations ces derniers temps, avaient déjà signé un accord de cessation des hostilités. Parmi ces groupes, on retrouve la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO), l’Autodéfense Zaïre et d’autres groupes.

Olivier OKANDE MAYO/ Ituri

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