Le Ministère Public près la Cour Militaire de Kinshasa Gombe requiert la peine de mort pour Corneille Nangaa et ses complices.
Ce lundi 29 Juillet 2024, la Cour Militaire a recueilli les plaidoiries des parties au procès de l’ancien Président de la CENI devenu leader politique de l’Alliance du Fleuve Congo attachée aux M23, Corneille Nangaa et ses complices. L’officier du Ministère Public a tout simplement requis la peine de mort pour les accusés.
En effet, le procès à l’encontre de Nangaa a débuté le 24 Juillet 2024 sous le regard du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba présent à la prison centrale de Ndolo. Jugé par contumace puisque en fuite, Corneille Nangaa paye cher son attachement au mouvement rebelle M23 soutenu par le Rwanda.
La peine de mort a été requise contre Corneille Nangaa ainsi que tous ses complices en fuite. L’organe de la loi préconise également la confiscation de tous les biens appartenant à Corneille Nangaa et son épouse.
Pour les 5 prévenus identifiés par la Cour durant le procès et présent à l’audience, le réquisitoire est tout aussi sévère. Les infractions de trahison et participation à un mouvement insurrectionnel ont été retenues à leur égard.
Sur le volet civil, l’Etat congolais constitué partie civile lors du procès réclame la somme de 1 Millions de USD payable dans les 7 jours suivants le prononcé de l’arrêt par la Cour. La demande a été formulée par Maître Tharcisse Matadi Wamba, ancien bâtonnier national, représentant les intérêts de la nation.
Il estime que les actes perpétrés par Corneille Nangaa et ses complices ont causés des préjudices multiples à la RDC notamment matériels. L’avocat relève notamment les millions de Congolais tués, les femmes congolaises violées ainsi que les infrastructures telles que les Écoles et maisons d’habitation détruites à cause du conflit armée à l’Est de la RDC.
En ouverture du procès, le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba avait qualifié d’historique la tenue de ce procès. Tout en martelant sur son intention de rendre plus rapide l’instruction pré-juridictionnelle.
Déodat NTANGU/ Journaldesnations.net