À l’instar du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui dénonce cette agression et appelle à la solidarité avec les populations sous occupation rwandaise, Me Irène ESAMBO Diata, ministre déléguée chargée des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, a dénoncé les viols et les meurtres commis sur les personnes handicapées, en particulier à Kalehe, dans le Sud-Kivu. Elle a pointé du doigt l’armée rwandaise, qualifiée de « machine à fabriquer des personnes handicapées » dans cette région de la RDC depuis plus de 30 ans.
La guerre d’agression imposée à la République Démocratique du Congo par le Rwanda et ses supplétifs du M23 a des conséquences néfastes quotidiennes sur les populations des zones occupées, notamment sur les personnes handicapées, qui sont victimes de viols et de tueries par l’armée rwandaise. Cela compromet l’application de la Résolution 2475 des Nations-Unies, qui appelle les États à protéger les personnes handicapées dans les situations de conflits armés et à garantir leur accès à la justice, aux services de base, et à une assistance humanitaire sans entrave.
“C’est une tragédie humaine que le Rwanda est en train d’imposer à la République Démocratique du Congo. Les personnes handicapées font partie des plus grandes victimes. Beaucoup d’entre elles sont devenues handicapées à cause de cette guerre. Aujourd’hui, beaucoup ne savent même pas comment s’en sortir. Certaines sont violées. Je reçois des messages en provenance de Kalehe, où plus de 19 femmes ont été violées, et il y a de nombreuses victimes parmi les personnes handicapées. Ce sont des actes inhumains”, a déclaré Me Irène ESAMBO Diata lors d’une interview accordée à la presse présidentielle.
Violation de la Résolution 2475 et appel aux sanctions contre le Rwanda
Pour la ministre déléguée aux Pvh-Apv, il est impératif que la communauté internationale se penche de près sur cette « machine à fabriquer des personnes handicapées », imposée par le Rwanda à travers cette guerre d’agression.
“C’est pourquoi, comme vous l’avez vu la semaine dernière, en raison des informations reçues des personnes handicapées sur le terrain, j’ai initié une action avec les personnes handicapées, demandant à la Cour Pénale Internationale d’ouvrir des enquêtes. Nous appelons aussi les Nations-Unies à constater la violation des dispositions de la Résolution 2475 et à condamner fermement le Rwanda”, a ajouté Me Irène ESAMBO Diata.
