La coalition pour la sauvegarde des droits humains (CSDH) a salué la décision prise par le gouvernement de lever le moratoire sur peine de mort en République Démocratique du Congo, tout en insistant sur la nécessité pour le pouvoir public de mettre sur pied des préalables qui devront accompagner l’application de cette mesure pour éviter tout cas de dérapage.
Cette recommandation a été formulée au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 28 mars à Kinshasa-Ngaliema au siège de la plateforme par son coordinateur national maître Karl Balemba.
Pour cette organisation de défense des droits humains, cette mesure va aider à infliger une peine proportionnelle aux auteurs et complices des crimes et plusieurs autres massacres autres massacres qui ont coûté la vie à environ 10 millions des millions de congolais depuis 30 ans.
Par ailleurs, CSDH a plaidé pour que les sanctions drastiques soient étendues aux criminels économiques, les kuluna en cravates qui s’illustrent par l’enrichissement illicite au moyen de la corruption, la concussion et le détournement des derniers notamment des animateurs des institutions publiques, des magistrats et auxiliaires de la justice ou des opérateurs économiques véreux.
Face à Face au fonctionnement défectueux de la justice décrié par le président de la République Félix Tshisekedi ou encore par le Cardinal Fridolin Ambongo de Kishasa, la CSDH a exhorté le magistrat suprême, à procéder à « un coup de balai systématique au sein du système judiciaire « .
Lors de cette conférence de presse, CSDH a également tous les acteurs de la justice et leurs auxiliaires à faire preuve d’intégrité,de probité morale et de patriotisme élevé afin d’éviter toute interférence politique et toute vengeance.
La coalition pour sauvegarde des droits humains est une organisation à but non lucratif de droits congolais créée en 2018 qui compte 4 associations.
Elle œuvre dans la défense et la promotion des droits humains en particulier les droits économiques, sociaux et culturels.
Blaise Bozenge/JDN