L’Institut de recherche en droits humains condamne la violence contre des candidats du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi à Ngandanjika (Communiqué)

A travers son « 13ème plaidoyer pour des élections apaisées et inclusives », l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) s’insurge contre la violence orchestrée dans le territoire de Ngandajika, province de la Lomami à l’endroit des candidats pro Moïse Katumbi. Dans cette partie de la RDC, les partisans présumés appartenant au parti au pouvoir (UDPS) attribuent faussement à Moïse Katumbi la responsabilité des tueries des ressortissants Kasaïens à Malemba-Nkulu, fait savoir l’IRDH dans son communiqué du 22 novembre parvenu à journaldesnations.net. Voici le communiqué intégral de l’IRDH.

 L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) condamne la violence orchestrée contre des candidats, membres du parti politique Ensemble pour la République (ER), dans le territoire de Ngandajika, province de la Lomami. Il revient qu’un groupe de personnes dont les habits portés des logos de l’Union pour démocratie et le progrès sociale (UDPS), s’était attaqué à la caravane de campagne électorale de ER, dans ce territoire.

En effet, le 20 novembre, à la tête des partisans de son parti, sur des motos, Monsieur KANEKA Pierre, Représentant du parti politique E.R. à Ngandajika, avait entrepris une tournée de lancement officiel de leur campagne électorale. Au niveau du Rond-point du territoire, des membres de l’UDPS leur avaient attaqué, au motif que le Candidat KATUMBI aurait instruit ses partisans de Malemba-Nkulu de tuer des ressortissants du « Grand-Kasaï ».

Il résulte de cette agression des blessés par coups de pierres ou de bâtons, admis dans un centre hospitalier de la place. Sept motos leur étaient arrachées dont l’une était brulée, vers 17 heures. Plus tard, la nuit, la résidence de M. KANEKA était saccagée, de même que le bureau du parti était vandalisé. Depuis lors, le Représentant de ER est en clandestinité.

L’IRDH condamne cette violence inacceptable contre les membres du parti politique Ensemble pour la République, dans la province de la Lomami. Il rappelle qu’aux termes des articles 6 et 7 de la Constitution, « le pluralisme politique est reconnu en République Démocratique du Congo (RDC) » et que « nul ne peut instituer, sous quelque forme que ce soit, de parti unique sur tout ou partie du territoire national ».

C’est ici l’occasion de clarifier le public que le Candidat KATUMBI n’est pas à la base des morts de Malemba-N’kulu, ni du viol sauvage de la dame dont les images continuent à choquer toute conscience humaine. Ces incidents étaient survenus, après le vol d’une moto et le meurtre de son propriétaire, par des bandits.

IRDH recommande au Parquet Général près la Cour d’Appel de la Lomami, d’entreprendre des enquêtes urgentes, aux fins des poursuites des présumés coupables ;

Au Gouverneur de la province de la Lomami, aux responsables de la Police Nationale Congolaise (PNC), des services de sécurité et de l’ordre public de la Lomami, IRDH rappelle leur devoir constitutionnel de protéger tous les candidats de la même façon.

Que la campagne électorale continue dans la paix et QUE LE MEILLEUR GAGNE.