L’IRDH alerte,  » des Jeunesses des partis » se prépareraient à barrer la route à leurs adversaires, par des « BICEPS ».

A travers un communiqué publié vendredi 17 novembre, l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) craint une escalade des tensions et même des affrontements entre les partis au pouvoir et ceux de l’opposition alors que l’amorce de la campagne électorale en RDC est déjà là.

Pour l’IRDH, le manque d’un Code de Bonne Conduite pourrait conduire à des situations incontrôlées. Dans ce communiqué, relayé par journaldesnations.net trace la conduite à suivre pour des élections crédibles et apaisées en RDC.

Voici le communiqué de l’IRDH

L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) est vivement préoccupé du manque d’accord sur un Code de Bonne Conduite qui guiderait les acteurs politiques, pendant la campagne électorale de décembre 2023. Et pourtant, il revient que des « Jeunesses des partis » se prépareraient à barrer la route à leurs adversaires, par des « BICEPS ».

En effet, dans le Haut-Katanga, la tension est vive entre la Jeunesse de l’UDPS BASE-BILANGA, la JUNAFEC et la Jeunesse ENSEMBLE de KASUMBALESA. Aussi, l’alerte vient des provinces de l’ancienne Equateur et de l’ancienne KASAI où des jeunes de l’UNION SACREE seraient prêts à perturber la campagne de l’opposition.

L’IRDH rappelle qu’aux termes des 3e et 4e alinéas de l’article 6 de la Constitution, il incombe aux partis de surveiller leurs activités, y compris celles des « Jeunes » :

« Les partis politiques concourent […] au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils […] exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes moeurs. Les partis politiques sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales ».

AFIN QUE LE MEILLEUR GAGNE, l’IRDH appelle au devoir du POUVOIR et de l’OPPOSITION d’entreprendre la campagne électorale, avec beaucoup de retenus.