Mpox : le Nord-Kivu atteint le cumul de 234 cas confirmés avec zéro décès

En l’Est de la République Démocratique du Congo, un bilan de 234 cas confirmés de Mpox (variole de singe) est présenté par le chef de la Division Provinciale de la Santé au Nord-Kivu. À ce stade, aucun décès n’a été signalé.

Le Dr Gaston Lubambo a rapporté ces chiffres à compter du 1ier juin, le mardi 10 septembre lors de la réception à Goma du don du gouvernement central comprenant des médicaments et des intrants médicaux pour soutenir la riposte.

Actuellement, les patients sont répartis dans 8 zones de santé sur les 34 de la Province, à savoir : « Goma, Karisimbi, Nyiragongo, Oicha, Mutwanga, Mabalako et Masisi », a expliqué le Chef de la DPS, cité par la RTNC Goma. Mais, la huitième zone de santé ne nous est pas encore été révélée.

Début septembre 2024, la première livraison de 99 100 doses de vaccin contre la mpox JYNNEOS a été réceptionnée par les autorités congolaises avec ses partenaires du secteur de la santé.

Selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), l’agence continentale autonome de santé publique de l’Union Africaine, « cet envoi devrait permettre de lancer une campagne de vaccination cruciale visant à contrôler l’épidémie de mpox », en République démocratique du Congo (RDC) considérée comme son épicentre.

Depuis le début de l’année 2024, la RDC a rapporté plus de 4 901 cas confirmés de mpox et plus de 629 décès. « Ce qui représente une forte augmentation des infections et des décès par rapport aux années précédentes », ajoute la même source.

Apprend-t-on des experts de santé, la variole de signe se manifeste par la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue. Puis une éruption cutanée étendue apparaît (macules, papules puis pustules). Le diagnostic de mpox est posé grâce à un test biologique (PCR).

La transmission du virus se produit lorsqu’une personne entre en contact avec un animal, un être humain ou des matériaux contaminés par le virus. Le virus pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non-visible), des voies respiratoires ou des muqueuses. Parmi les mesures de prévention, les agents de santé prêchent d’abord l’observance de l’hygiène.

Djiress BALOKI/ Nord-Kivu, / journaldesnations.net

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