Nord-Kivu : banditisme urbain à Beni, le Gouverneur militaire insiste sur des patrouilles et des bouclages ciblés

Le Gouverneur militaire du Nord-Kivu (RDC), le lieutenant général Constant Ndima Kongba renforce des mesures sécuritaires dans la ville de Beni (Nord-Kivu) pour contrer le banditisme urbain qui a refait surface. Citons notamment : des patrouilles motorisées et pédestres, des bouclages ciblés dans les quartiers identifiés par différents services de sécurité.

Des dispositions communiquées à l’issue de la réunion de coordination des actions militaires tenue le vendredi 27 août dans la ville de Beni par l’autorité provinciale installée sur place pour suivre de plus près les opérations de traque des groupes armés dont les forces démocratiques alliées (ADF), des rebelles ougandais très actifs dans cette partie du pays.

« Et à cela nous demandons l’implication de la population pour dénoncer tous les fauteurs de troubles, et aussi l’implication des responsables des entités de base : les chefs de quartiers, les chefs de cellules pour que la sécurité soit quelque chose de palpable et la lutte contre l’insécurité ici dans le territoire de Beni soit mis en place avec l’apport des tous », a déclaré le porte-parole du Gouverneur, le Général de brigade, Sylvain Ekenge.

Le début des épreuves de l’Examen d’Etat est prévu pour le lundi prochain sur l’ensemble du territoire national. Dans la région de Beni secouée par un cycle infernal d’insécurité, les autorités militaires rassurent.

« Alors, il faudrait qu’on puisse sécuriser et les personnes qui viennent pour administrer ces examens d’État et les sites qui seront choisis pour le déroulement de ces examens et aussi les enfants qui participent. Donc, toutes les dispositions seront prises pour que ces examens se déroulent dans les bonnes conditions », a ajouté le Général Ekenge qui donne l’essentiel de la rencontre.

Depuis quelques semaines, des cas de vol nocturne sont signalés dans plusieurs quartiers de la ville de Beni. Une situation attribuée d’une part à certains éléments des forces de l’ordre, et de l’autre à des groupes d’hommes inconnus, relate à journaldesnations sous anonymat, un acteur de la société civile locale.

Djiress BALOKI (correspondant au Nord-Kivu)