Les écoles primaires et secondaires de la ville de Butembo au Nord-Kivu ont ouvert leurs portes ce lundi 15 octobre 2018, après la suspension pendant deux jours des activités scolaires pour compatir avec les victimes (enseignants et apprenants) des tueries et kidnapping des civils sur l’ensemble de Beni.
D’après le syndicat des enseignants du Congo urbano-rural de Butembo, cette action est une alerte aux autorités du pays afin qu’elles prennent la situation sécuritaire de Beni au sérieux.
«Nous ne pouvons pas transmettre un enseignement de qualité dans des conditions qui ne sont pas bonnes.Trop c’est trop avec l’insécurité dans la Région. Nous avons la foi que l’autorité va tout faire pour des conditions soient réunies pour que nous transmettions un enseignement de qualité aux apprenants », a déclaré Mbusa Mutumwa, secrétaire permanent du SYECO à Butembo.
Dans le cas où cette insécurité perdure dans la partie Est du pays, le syndicat des enseignants du Congo urbano-rural de Butembo lancera des actions des grandes envergures, a fait savoir Mbusa Mutumwa, qui toutefois a plaidé pour la sécurisation des écoles de Beni ville et territoire contre toutes les attaques des rebelles présumés des Forces démocratiques alliées -ADF- qui écument cette Région depuis plusieurs décennies.
Rappelons que cette suspension des activités scolaires est aussi observée depuis le mercredi 10 octobre en ville et territoire de Beni. Les enseignants issus des écoles primaires et secondaires conditionnent la reprise des enseignements par la restauration de la paix dans cette Région insécurisée, située au Nord-Kivu de la RD-Congo.
Djiress BALOKI depuis Butembo