De l’avis de certains analystes politiques, Jacob Zuma est loin d’être un bon exemple pour apporter des solutions aux problèmes de la RD-Congo, d’autant plus que lui-même a des litiges avec la justice de son pays. Alors que la justice de son pays, l’Afrique du Sud a confirmé vendredi dernier des poursuites dans une affaire de corruption, dans un dossier relatif à des ventes d’armes ouvert contre lui, il y a une dizaine d’années, le président Jacob Zuma était en visite au pays de Kabila. Dans son jugement, la Cour suprême d’appel de Bloemfontein a rejeté un appel de Zuma contre la décision de relancer contre lui 783 inculpations de corruption, fraude fiscale et extorsion de fonds. Ce qui paraît absurde, c’est que les deux homologues ont fraternellement échangé sur le développement de la situation politique, économique et sécuritaire dans l’espace SADC et la région des Grands Lacs. Ils ont également échangé sur le renforcement de l’excellence des relations entre Kinshasa et Pretoria, Joseph Kabila et Jacob Zuma. Puis, ils ont réaffirmé leur détermination à consolider les acquis de la démocratie, de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité en faveur de leurs peuples respectifs. Questions: comment peut-on espérer à un développement de la situation politique, économique et sécuritaire avec quelqu’un qui est poursuivi par la justice de son pays pour 783 inculpations de corruption, fraude fiscale et extorsion de fonds? Aussi, consolider les acquis de la démocratie, de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité en faveur de du peuple avec quelqu’un qui a extorqué le fonds publics de son pays? Quel soutien a-t-il à apporter en RD-Congo?
René KANZUKU
Ci-dessous le communiqué conjoint publié à l’occasion de la visite de travail du président Zuma à Kinshasa, les 14 et 15 octobre 2017