L’Argentine de Léo Messi a remporté sa troisième coupe du monde face à la France, 36 ans après le deuxième sacre qui a valu à Diego Maradona le culte de tout un pays.
A l’issue d’une heure de jeu flamboyant, où les Français n’ont eu que leurs yeux pour pleurer, les choses se sont bousculées après la réduction du score et l’égalisation du prodigieux natif de Bondy, Kylian Mbappé après la 81e minute de jeu.
C’est son histoire
Si beaucoup d’analystes, de joueurs et même le président de la FIFA, Infantino qualifient cette finale de la meilleure de l’histoire, c’est aussi le match qui couronne Messi comme le meilleur joueur de l’histoire.
« C’est son histoire » lâchait avant ce match l’Equipe. « Messi le meilleur joueur de l’histoire », consacre le journal espagnole Deportivo. En remportant l’unique trophée majeur qui manquait à sa carrière professionnelle, Messi laisse à des années lumières ses concurrents sur les chiffres du terrain.
En effet, auteur d’un match superbe du haut de ses 35 ans, Messi s’est illustré dans les penaltys qu’il a tirés, quand on sait qu’il n’est pas le meilleur dans l’exercice. Le suspens est allé à son paroxysme quand Léo donne l’avantage à son pays à la 109 minutes de jeu. Mais le retour de Mbappé à la 118e est spectaculaire et ne laisse aucun humain insensible. 5 fois homme du match, buteur lors de toutes les confrontations à élimination directe, Meilleur joueur du tournoi, Messi est encore un plus dans l’histoire pour être le seul à réaliser ces performances.
« Ce qu’il réalise du point de vue individuelle dans cette coupe du monde est exceptionnel », affirme Tonis Kroos, le milieu de terrain allemand du Réal Madrid.
La Scaloneta, une équipe, une âme
L’équipe argentine est aussi appelée Scaloneta nom émanant du coach Lionel Scaloni, considéré par beaucoup comme le plus grand artisan de cette équipe qu’il a fédérée, cet ancien joueur s’est illustré par ses choix tactiques et techniques étonnantes à chaque match. Il a su s’adapter à chaque match, laissant sur le banc des cadres pour « manque de rythme ». Si Emiliano, le portier argentin a sorti un gros match, une parade exceptionnelle et un arrêt du pénalty de Coman, cette victoire traduit l’âme d’une équipe énergétique, unie et solidaire d’un seul chef, d’un seul roi, Léo Messi. L’ambiance a été aussi portée par des anciens joueurs comme Kun Aguero, un ami proche de Messi et membre invétéré de la Scaloneta.
« Nous voulions gagner pour Messi« , « Nous l’avons fait », ont fait savoir beaucoup de joueurs argentin.
Sacre du joueur suprême, Messi au rang de Maradona ou plus
On sait que Maradona fait parler en dehors du football, un homme du bas peuple qui n’hésitait pas de les défendre, mais pour cette nuit de champion, les Argentins s’en remettent à leur fils, Léo qui vient de réaliser son rêve ultime.
A Buenos-Aires, à Rosario où Messi naquit, dans toutes les rues de l’Argentine, des scènes de liesse ont été observées. Selon un enfant dans une vidéo devenue virale, » Je voulais voir ce moment. Il sera marqué à jamais dans mon cœur, Merci Léo, Merci Argentine ».
Les nouveaux champions devront ainsi se rendre dans leur pays afin de profiter avec leurs fans. « On veut retourner en Argentine pour voir comment l’ambiance sera folle là-bas », a lancé Messi devant la presse et Di Maria, auteur d’un match légendaire sur Instagram.
Messi dans l’histoire éternelle du foot, Mbappé débute son pèlerinage
Cette finale n’était pas seulement une finale pour la troisième étoile, c’était aussi une finale pour la relève qu’incarne Mbappé. En tout cas, elle aura tenu toutes ses émotions, car Mbappé a su revenir et faire du mal à l’Argentine. Si Messi entre dans l’histoire éternelle du football, Mbappé de son côté commence son pèlerinage.
Triplé, deuxième seulement dans l’histoire de la finale de la coupe du monde, leader ce soir de son équipe, sur tous les fronts, buteur sérial de la compétition, le natif de Bondy est vu comme le futur meilleur joueur du monde. Très affecté, cependant, malgré les accolades et encouragements de son prédisent Emmanuel Macron, il a annoncé sur ses réseaux, » Nous reviendrons », un résumé du mental qui a caractérisé son match.
Nibez/ journaldesnations.net