Les activités ont été paralysées lundi 5 mars au centre-ville de Bunia, à la suite d’un appel des communautés Hema, Mambisa et Ndo Okebo du territoire de Djugu appuyé par un groupe des cadres politiques de l’Ituri. Ils ont décrété deux jours de deuil pour protester contre les massacres du week-end dernier à Maze dans le territoire de Djugu.
Du rond-point Fina au pont Lokorto, principale artère qui traverse le centre-ville, boutiques, magasins, banques et autres stations-services sont fermés. Même constat au marché central de Bunia, où les étalages sont vides. Plusieurs écoles n’ont pas fonctionné normalement, car certains parents ont tout simplement gardé leurs enfants à la maison par prudence.
La circulation est timide sur les grandes artères de la ville. Seuls quelques véhicules des particuliers et quelques taxis motos sont visibles. Même les bureaux de plusieurs services publics, situés dans l’enceinte du complexe administratif TP, n’ont pas ouvert leurs portes.
Les organisateurs de ces deux jours de deuil disent que leur action vise à interpeller les autorités pour qu’elles mettent fin à ce cycle des massacres et incendies des maisons.
Cette grève crée déjà la spéculation sur le marché. Un litre d’essence par exemple se vend à la sauvette à 3000 francs congolais (1.87 USD), au lieu de 1500.
Du rond-point Fina au pont Lokorto, principale artère qui traverse le centre-ville, boutiques, magasins, banques et autres stations-services sont fermés. Même constat au marché central de Bunia, où les étalages sont vides. Plusieurs écoles n’ont pas fonctionné normalement, car certains parents ont tout simplement gardé leurs enfants à la maison par prudence.
La circulation est timide sur les grandes artères de la ville. Seuls quelques véhicules des particuliers et quelques taxis motos sont visibles. Même les bureaux de plusieurs services publics, situés dans l’enceinte du complexe administratif TP, n’ont pas ouvert leurs portes.
Les organisateurs de ces deux jours de deuil disent que leur action vise à interpeller les autorités pour qu’elles mettent fin à ce cycle des massacres et incendies des maisons.
Cette grève crée déjà la spéculation sur le marché. Un litre d’essence par exemple se vend à la sauvette à 3000 francs congolais (1.87 USD), au lieu de 1500.
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