RDC : 271 décès sur 3941 cas de l’épidémie de Monkeypox recensés en 2024

Au moins 3941 cas de l’épidémie de Monkeypox ont été signalés depuis le début de l’an 2024 selon les chiffres publiés ce mercredi 3 avril 2024 par l’organisation mondiale de la santé en RDC.

Dans des messages partagés sur son compte X, l’OMS évoque à ce sujet 271 décès sur le cumul des malades notifiés. « 70% des cas et 87% des décès concernent des enfants de moins de 15 ans », ajoute-t-elle.

A ce stade, dix-huit sur les 26 provinces de la RDC font face à l’épidémie. Il s’agit de Bas-Uélé ; Equateur ; Haut-Uélé ; Ituri ; Kasaï ; Kasaï Central ; Kasaï Oriental ; Kinshasa ; Kongo Central ; Kwango ; Kwilu ; Lomami ; Maï-Ndombe ; Maniema ; Mongala ; Nord-Kivu ; Sud-Kivu ; Sankuru ; Tshopo ; Tshuapa.

« Il y a plus de cas signalés au premier trimestre de cette année que les années précédentes, et il existe une transmission du virus du clade I, y compris par voie sexuelle », rapporte-t-elle.

Dans ce contexte, elle sollicite la « révision des protocoles de tests de diagnostic » pour garantir que tous les pays peuvent détecter les importations, suite aux délétions génétiques dans certaines souches.

Cela passe par le renforcement « des capacités de diagnostic, l’engagement communautaire, la formation des agents de santé, la vaccination et la fourniture d’une assistance technique aux autorités de réglementation pour l’évaluation des vaccins disponibles. Des fonds supplémentaires sont nécessaires pour étendre et pérenniser la riposte, et garantir que le virus ne se propage pas aux pays voisins », recommande l’OMS qui soutient la riposte au côté du Ministère de la santé.

Les experts de santé décrivent la mpox comme une zoonose infectieuse virale causée par un orthopoxvirua. La transmission de personne à personne se produit par contact direct avec un sujet malade ou encore avec des objets communs contaminés.

Chez l’homme, la maladie signalée se caractérise par des « éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s’accompagner de poussées de fièvres, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques ».

Djiress Baloki/JDN-NORD-KIVU