RDC: Après sentence du viol de la fille de 13 ans, les réactions fusent de partout

La sentence de la fille mineure de 13 ans violée par 7 de ses camarades de classe ne cesse de susciter des réactions et manifestations.

La dernière en date, c’est la manifestation de ce jeudi 20 juin 2019 devant cette école désormais pointée du doigt comme contribuant à la dépravation des moeurs en favorisant ainsi la délinquance juvénile.

Ils étaient plusieurs aux environs de 11h devant l’école Révérend Kim située sur l’avenue de la Libération ex-24 novembre, dans la commune de Lingwala pour exprimer leur désarroi concernant ce cas de viol commis sur cette mineure de 13 ans.

Activistes de droit de l’homme, membres de la famille de la victime, et plusieurs autres ont répondu à cette manifestation pour exprimer leur mécontentement face à la décision de la cour rendue en date du 18 juin dernier.

Présente à cette manifestation Kipuluku Karene, mère de famille de son état, en a appelé à la responsabilité de tous. « Nous devons revoir le système éducatif de nos enfants, l’éducation ne doit pas se limiter seulement à l’école, mais les parents doivent prendre leur responsabilité en main et de ne pas laisser toute la charge à l’école. Si aujourd’hui les enfants mineurs peuvent se procurer de la drogue dans le milieu éducatif et vont jusqu’à violer leurs amies, demain ils vont violer leurs sœurs, » a déclaré cette mère de famille visiblement très choquée.

Cet énième cas de viol autant qu’autres formes de violence à l’endroit de la femme, continue à faire couler beaucoup d’encre et salive.

Plusieurs voix se sont levées à l’instar de la femme activiste, Gloire Zoe accompagné d’autres activistes ainsi que de madame Pascaline, la cousine de la victime ont été reçues par le Procureur Général de la République pour plaider afin qu’il y ait interjection d’appel à la cour de cassation.

Les activistes de droit de l’homme promettent de continuer avec des actions de protestation jusqu’a obtenir réparation de dommage et réinsertion de la victime dans la société.

Il sied de signaler que l’école dit avoir collaboré avec le tribunal dans cette affaire afin que justice soit rendue. Elle déplore cet acte qu’elle qualifie d’immorale.

Le Directeur de discipline de cette école a insisté du fait que l’école ne devait pas être impliquée dans cette affaire du moment où l’acte à été commis hors de l’établissement.

Kevin PHANZU

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