Kinshasa, la bouillonnante capitale de la République démocratique du Congo, est une nouvelle fois confrontée aux conséquences dévastatrices des pluies torrentielles.
Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 janvier, des précipitations particulièrement intenses ont provoqué des inondations et des glissements de terrain, causant des dégâts matériels importants et des pertes en vies humaines.
En effet, l’effondrement d’un mur dans la commune de Ngaliema a coûté la vie à une femme de 43 ans et à ses trois enfants, dont un nourrisson. Une tragédie qui souligne la vulnérabilité de nombreuses populations face aux aléas climatiques, expliquent certains témoins de l’événement.
Ce drame n’est qu’un exemple parmi d’autres des conséquences désastreuses des pluies incessantes qui s’abattent sur la ville.
De nombreuses maisons, fragilisées par des constructions souvent précaires et un manque d’entretien se sont aussi effondrées sous la force de l’eau.
Par ailleurs, les routes, déjà dégradées par le trafic intense et le manque d’infrastructures adéquates, se sont transformées en véritables rivières, rendant les déplacements extrêmement difficiles et dangereux pour les habitants.
Le constant de Journal des Nations est le même dans les quartiers périphériques, souvent les plus exposés aux risques d’inondation, qui ont été particulièrement touchés.
En outre, les coupures d’électricité, fréquentes et prolongées, ont aggravé la situation, laissant de nombreuses familles dans le noir et sans accès à l’eau potable.
En somme, la situation à Kinshasa est alarmante. Au-delà des conséquences immédiates de ces pluies diluviennes, c’est tout un système qui est mis à mal, révélant des failles profondes dans la gestion urbaine et la protection des populations les plus vulnérables. Il est temps d’agir, et de le faire avec détermination, avant que de nouvelles tragédies ne viennent endeuiller la capitale congolaise. L’urgence est palpable, et l’heure est grave : Kinshasa est à la croisée des chemins.
Josué KALUBI