Le ministère provincial des Mines a réuni, ce mardi 14 janvier 2025, différents acteurs multi-sectoriels afin d’échanger sur les stratégies à mettre en œuvre pour la réhabilitation de la route nationale numéro 2, Bukavu-Mwenga, qui est dans un état de délabrement très avancé.
Parmi les acteurs clés présents, on retrouve notamment les ministères des Infrastructures, des Finances, des Transports, de l’Intérieur, les administrateurs des territoires, la Synergie pour la réhabilitation de la RN2, les organisations de la société civile, les dynamiques des jeunes, ainsi que les entreprises et coopératives minières opérant dans les territoires de Walungu et Mwenga.

Prenant la parole, le ministre des Mines, Martin Bitijula, qui a ouvert officiellement ces assises au nom du gouverneur de la province, s’est exprimé en ces termes : « Ces travaux de concertation ont été initiés par le gouvernement provincial à la suite du constat amer dressé par les organisations de la société civile concernant l’absence de réalisation des travaux de réhabilitation de cette route à intérêt national, malgré les engagements pris lors du dialogue entre les opérateurs miniers et l’autorité provinciale. »
Par ailleurs, une liste d’actions concrètes à entreprendre pour parvenir à la réhabilitation de la route nationale numéro 2 a été élaborée par les parties prenantes présentes à ces assises, qui se sont tenues dans la salle Bodega, située dans la commune d’Ibanda, à Bukavu.
« D’après le rapport de la descente effectuée par l’Office des Routes sur l’axe Bukavu-Mwenga ces derniers mois, cet axe compte plus de 58 bourbiers, ce qui empêche la bonne circulation des engins et contribue ainsi à la hausse des prix des produits, principalement dans le territoire de Mwenga, situé à environ 120 km de la ville de Bukavu », indique l’OVD.
Il est à noter que la réhabilitation de la route nationale numéro 2 sera un véritable soulagement pour les opérateurs économiques, en particulier, et pour la population du Sud-Kivu en général.
Justine NTAMWENGE/ Sud-Kivu