L’année 2018 est déclarée en République démocratique du Congo comme étant celle de tous les enjeux politiques. Les regards sont tournés vers l’organisation des élections qui seront organsées le 23 décembre comme annoncé par la Commision électorale nationale indépendante -CENI. Pendant ce temps, la tension n’est pas à la normale comme indique la thermomètre politique.
Les esprits se chauffent dans les QG des partis politiques tant de la Majorité Présidentielle que de l’Opposition, constate-t-on. Contestation de la fameuse machine à voter par une bonne frange de l’Opposition, contestation de l’éxigence du seuil électoral imposée…sont là le fruit de l’imagination d’un certain Khamal, un sujet libanais, penseur de toutes les stratégies du Parti du peuple pour la reconsctruction et de la démocratie -PPRD-, laisse entendre une source sûr.
Selon nos investigations, le Libanais en question est logé depuis plusieurs années dans son luxueux appartement, dont le coût avoisinerait 3500 USD/mois en termes de location, servant en même temps son office, à Immeuble Golf View A, sur l’avenue de Mont des arts dans la commune de la Gombe. Sans compter les frais liés à ses rémunérations.
Selon certaines indiscretions, c’est le monsieur en question qui aurait « coaché » son « équipe congolaise » de passer de deux tours à un tour en 2011 afin de jouer en faveur du président Joseph Kabila. Loi électorale, machine à voter, formation des agents de la CENI… rien n’échappe à cet homme dorigine libanaise, aussi discret qu’influent, qui conseille depuis près de dix ans, le président congolais en matière électorale.
Aucun document officiel ne détermine son rôle, mais il est le très « tout puissant ». » Corneille Nangaa -président de la CENI- lui fréquente régulièrement ici », fait savoir un des employés de l’immeuble Golf View qui précise que c’est difficile pour les passant et autres curieux de constater la visite du président de la centrale électorale dans ces lieux, étant donné que ce dernier utilise directement le parking sous-sol de l’immeuble avant d’emprunter le chemin de l’assenceur lui conduisant jusqu’à l’appartement de Khamal pour des séances de travail.
Une stratégie qui échappe l’Opposition
Cest encore lui qui, dans la foulée, conseille d’éclater la famille présidentielle en une myriade de partis (PPPD, AAAC, AABC, ABCE,…) afin de tirer le meilleur profit du scrutin proportionnel et avoir ainsi une majorité plus large aux législatives. Même du seuil électoral imposé par la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale est le fruit de son imagination ensemble avec les penseurs de la Majorité présidentielle.
Si l’Opposition n’y tient garde, cette disposition profiterait largement à la famille politique du président sortant, Joseph Kabila, déjà hors mandat, qui risque de raffler plusieurs sièges aux législatives nationale et provinciale. Une posture qui fera en sorte que cette famille demeure dans la gestion du pays.
Ce, en ayant la majorité parlementaire d’où proviendra le futur Premier ministre censé former le gouvernement. Aussi la gestion des provinces si la coalition au pouvoir arrive à raffler la majortité des sièges dans les assemblées provinciales qui va favoriser l’élection des gouverneurs des provinces de leur obédience politique. Voilà un des plans mis en place par le Libanais Khamal, même s’il arrive que Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin de Kabila, perdait la présidentielle.
L’Opposition politique congolaise est invité à ouvrir grandement ses yeux et à plus de stratégies pour étouffer cette manœuvre qu’aucun Congolais ne pourra accepter. La stratégie de Khamal risquerait dexposer la RD-Congo aux troubles, une fois exécutée.
Patrick NZAZI