Le colonel Eddy Kapend accusé d’avoir assassiné Laurent-Désiré Kabila dans les années 2001, a finalement pris la parole ce mardi 17 mai 2022, date dédiée aux forces armées de la RDC (FARDC), mais anciennement commémorée comme une journée de la révolution après la chute du Maréchal Mobutu en 1997.
Aujourd’hui, 20 ans après, Eddy Kapend n’est plus en prison, il a été gracié par l’actuel président congolais, Félix Tshisekedi.
A Kinshasa, Eddy Kapend sous une voix douce, micro en main a abordé plusieurs questions devant des journalistes. Retenons-en, l’assassinat du président Laurent-Désire Kabila dont il était le principal allié lors de la prise du pouvoir.
« L’opinion a été trompée et lourdement manipulée par les ennemis pour cacher la vérité et me sacrifier », a-t-il déclaré sans évoquer les vrais commanditaires de la mort de son chef.
Et de clamer tout haut : « Je ne porte pas sur moi, soyez-en rassurés, le sang de M’zee Laurent-Désiré Kabila, à qui je suis resté un fils fidèle et loyal indéfectible avant sa prise du pouvoir, pendant l’exercice de son pouvoir, et après sa mort jusqu’à ces jours et éternellement ».
Dans son allocution, ce proche du feu Kabila le Père a révélé qu’il s’inscrit désormais dans la logique de son maître, je cite : « Ne jamais trahir le Congo », fin de citation.
« Je mettrai tout en œuvre pour mériter de la Nation, en agissant pour le progrès et l’unité de toutes les filles et fils du Congo », a lancé Kapend.
Djiress BALOKI/ Nord-Kivu/ Journal des Nations