La Haute Cour militaire a franchi un tournant décisif en ouvrant, ce jeudi 14 mars, le très attendu procès des officiers déserteurs à Goma et Bukavu. Sous le regard attentif du ministre de la Justice, Constant Mutamba Tungunga, cette audience a suscité un vif intérêt auprès des médias et du public. Les enjeux sont considérables, car ces accusations touchent directement à la discipline militaire.

Parmi les prévenus figurent le Général-Major Alengbia Nyitetessya Nzambe et l’ancien gouverneur intérimaire du Nord-Kivu, Romuald Ekuka Lipopo. Ces derniers font face à de graves accusations, notamment de lâcheté, de perte de matériel militaire et d’incitation à la désobéissance. Si ces charges sont confirmées, elles pourraient gravement affecter la réputation des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

La Haute Cour a déjà fixé la prochaine audience au 20 mars 2025, annonçant ainsi une série de révélations à venir. Ce procès, par son ampleur, pourrait redéfinir les normes de responsabilité au sein de l’armée. Alors que la justice suit son cours, tous les regards sont tournés vers la Haute Cour militaire, où se joue l’avenir des officiers accusés. La suite des événements promet d’être décisive pour l’armée congolaise.
Josué KALUBI