Dans un communiqué paru ce dimanche 31 juillet, le Gouvernement de la RDC condamne vigoureusement « l’incident grave » qui s’est produit à Kasindi au poste frontalier entre la RDC et l’Ouganda, dans le Nord-Kivu.
« Au cours de ces échauffourées, deux compatriotes ont perdu la vie et 15 autres blessés à la suite des coups de feu tirés par des casques bleus d’un contingent de la Brigade d’intervention de la Monusco en provenance de l’Ouganda et de leur passage en force à la frontière », signale Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.
Tout appelant les Congolais, particulièrement ceux de Kasindi et du Nord-Kivu au calme, le Gouvernement de la RDC a présenté ses condoléances aux familles éplorées et exprimé sa compassion aux blessés. Selon Patrick Muyaya, les dispositions sont prises pour empêcher à ce type d’actes de se reproduire.
Reconnaissant les faits, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC, Bintou Keita, a exprimé dans son communiqué spontané, sa stupéfaction pour « l’incident grave » au cours duquel « des militaires de la Brigade d’Intervention de la force MONUSCO de retour de congé
ont ouvert le feu au poste frontalier pour des raisons inexpliquées et forcé le passage.
En attendant l’aboutissement des enquêtes conjointes initiées par la RDC et la Monusco, en vue d’établir les responsabilités, connaître les motivations d’un tel forfait et obtenir des sanctions sévères à l’encontre des casques bleus à la base de ce drame, le gouvernement fait savoir que les éléments incriminés sont déjà aux arrêts. « Par ailleurs, ils ne pourront plus faire partie des contingents de la Monusco, en attendant l’aboutissement du Plan de retrait de la Monusco de la République Démocratique du Congo », renseigne Patrick Muyaya.
Nibez/ journaldesnations.net