Le ministère de l’Environnement et Développement Durable ( MEDD) et le ministère du genre, famille et enfant en étroite collaboration avec le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) organisent du 19 au 20 avril 2022, les premières journées de réflexion sur le leadership féminin dans la mise en œuvre de la Contribution Nationale Déterminée à l’échelle Nationale (CDN) de la RDC.
La question du réchauffement climatique est aujourd’hui d’actualité et l’implication de chacun est important pour sauver l’humanité de tous les risques possibles. Dans cette frange des concernés, les femmes sont ciblées pour s’approprier ce combat.
Pour la première journée du 19 avril, les femmes des différentes institutions tant publiques que privées ont partagé sous la direction des experts en la matière, des expériences liées à la lutte contre les changements climatiques en lien avec les quatre secteurs prioritaires de la CDN à savoir, la forêt, l’agriculture, l’énergie et le déchet.
L’objectif de ces assises est de promouvoir une participation active et large de la femme congolaise dans la mise en œuvre de la CDN.
Plusieurs interventions ont éclairé la lanterne des participantes sur les défis liés aux changements climatiques, la RDC pays solution, les femmes autochtones et le changement climatique…
« RDC pays solution »
Le professeur Joseph Malassi a captivé la salle par sa présentation intitulée » RDC pays solution », un concept de source d’inspiration de son Excellence, la vice-première ministre, ministre du MEDD, Eve Bazaïba. Le Conseiller en charge des changements climatiques du VPM de l’Environnement et Développement Durable, Joseph Malassi dans un style limpide a démontré aux participants les capacités de la RDC en sa qualité de pays solution pour le monde.
La contribution de la RDC en tant que porteuse des solutions réside à 3 niveaux a révélé le professeur Malassi. Pour le premier niveau, il a identifié la richessesse forestière de la RDC. « Nos massifs forestiers ont la capacité de séquestration de toutes les pollutions « , a-t-il indiqué.
Également, la solution qu’apporte la RDC réside dans son réseau hydraulique, en ce qui concernele 2ème volet. Un troisième volet est celui des minerais stratégiques que regorge la RDC. Ces minerais sont la solution au réchauffement climatique à l’instar du cobalt, le coltan et le lithium. Pour rappel, le lithium est aujourd’hui d’un apport capital pour la construction des véhicules électriques à partir de la RDC.
« La CDN pour l’atténuation et l’adaptation »
Intervenant à son tour, Aimé Mbuyi, Chef de division au secrétariat général à l’environnement et développement durable a fait une présentation détaillée de la CDN révisée en RDC. Pour cet expert, la CDN constitue le référentiel des engagements de l’État congolais à l’horizon 2030 en rapport avec ses efforts d’adaptation et d’atténuation. Il a indiqué que depuis 2009, pour se conformer aux engagements relatifs à la promotion des droits des femmes et de l’égalité de genre auxquels il a souscrit, le gouvernement s’est doté d’une politique nationale genre assortie d’un plan d’action.
La RDC est Partie à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements Climatiques (CCNUCC), a noté Aimé Mbuyi. L’expert a indiqué le rôle du pays dans la lutte contre le changement climatique en soulignant :
» La RDC est résolument engagée à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques ».
Le CD a poursuivi: » La RDC a soumis sa Contribution Déterminée à l’échelle Nationale révisée (Décembre 2021) avec l’ambition de réduire ses émissions de 21% d’ici 2030″.
En 2020, dans le cadre du projet « Plan National d’Adaptation (PNA ) « , un rapport sur l’analyse de la prise en compte du genre dans la planification de l’adaptation aux changements climatiques ainsi qu’un plan de renforcement de la résilience des femmes autochtones face aux effets des changements climatiques a été élaboré.
La RDC, Partie à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements Climatiques (CCNUCC), résolument engagée à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques, a soumis sa Contribution Déterminée à l’échelle Nationale révisée (Décembre 2021) avec l’ambition de réduire ses émissions de 21% d’ici 2030.
Christiane MUNOKI EKAMBO