RDC-Résolution 1325 : Les points focaux sectoriels formés autour du nouveau Plan d’Action national sur les Femmes, la Paix et la Sécurité

La République démocratique du Congo franchit un nouveau cap dans l’intégration des femmes aux processus de paix. Le Ministère du Genre, Famille et Enfant, en partenariat avec ONU Femmes, a organisé un atelier de renforcement des capacités des points focaux sectoriels, du 28 au 29 avril 2025 à l’hôtel Sultani de Kinshasa. Objectif : s’approprier le Plan d’action national (PAN 3) de troisième génération de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Adopté récemment, ce nouveau PAN 3 vise à outiller les acteurs nationaux et sectoriels pour assurer une participation significative des femmes dans la gestion des conflits, la médiation, la reconstruction post-conflit et la consolidation de la paix sur l’ensemble du territoire congolais. Ce document stratégique se veut innovant, intégrateur et ancré dans les réalités du terrain, à l’heure où la MONUSCO entame sa phase de retrait progressif.

Représentant la ministre Léonnie Kandolo Omoyi, la directrice de cabinet Mme Aldachanty Tuluka a souligné la nécessité d’un engagement collectif : « 25 ans après l’adoption de la Résolution 1325, notre pays poursuit ses efforts en vue d’une mise en œuvre efficace, fondée sur la synergie et la cohérence des actions. » Elle a insisté sur le rôle crucial que jouent les femmes dans la stabilité du pays, notamment dans les contextes de transition et de post-conflit.

À travers son pilier « Femmes, Paix et Sécurité », ONU Femmes appuie cette dynamique nationale en apportant une expertise technique et un accompagnement stratégique. L’agence onusienne entend contribuer à lever les obstacles structurels qui freinent encore la participation des femmes aux processus décisionnels en matière de paix et de sécurité.

Ce renforcement des capacités marque ainsi un tournant dans l’opérationnalisation du PAN 3, qui ambitionne de devenir une feuille de route pour une paix durable, inclusive et portée par les femmes elles-mêmes.

Keren MAWETE

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