Dans un communiqué de presse signé conjointement et publié lundi 10 janvier, les forces armées congolaise et ougandaise affirment détenir des « informations fiables » sur la présence d’un groupe armé « utilisant le camouflage et l’uniforme similaire à ceux de l’UPDF », l’armée ougandaise.
« Les informations recueillies précisent que ces criminels organisés en groupe armé veulent salir la bonne réputation de l’UPDF et les FARDC et créer le doute dans la population de l’Est de la RDC », informent notre source.
Dans ce document, les deux armées alertent : « Cette fraction criminelle a planifié de commettre des atrocités en massacrant des civils innocents dans le but de faire croire que l’UPDF s’est retournée contre les personnes qu’elle et les FARDC se sont engagés à protéger ».
Leur objectif : « déstabiliser la région et discréditer l’UPDF et les FARDC pour raviver la stigmatisation dans l’opinion », écrivent la RDC et l’Ouganda.
Compte tenu de leur menace de mener des attentats et actes de sabotage en Ouganda, les deux armées appellent « chacun à la vigilance et à dénoncer ou signaler tout mouvement suspect des restes des terroristes ADF »
Mardi 30 novembre, les soldats congolais et ougandais ont lancé l’opération militaire dénommée « Shuja » contre les rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF) dans la région de Beni. Des bastions stratégiques de cette rebellion ont été détruits et récupérés lors des bombardements de l’aviation et l’artillerie. Il s’agit des sanctuaires de Jua 1et 2. En dépit des offensives.
Djiress BALOKI/Nord-Kivu/Journal des Nations