RDC: « ville morte » transformée en exposition-photos par la LUCHA à Beni


L’appel du collectif des mouvements citoyens RD-congolais à observer une journée ville morte ce vendredi 9 mars n’a pas été suivi dans les deux villes sœurs du Nord-Kivu soit Butembo et Beni.
Ici, les activités socio-économiques ont tourné à la normale.
Par contre, la Lutte pour le Changement -LUCHA- section/Beni a tenu une exposition publique des images de certaines personnes mortes au pays lors de la répression des marches, d’autres à cause de l’insécurité.

Trois tableaux ont été exposés, portant chacun un message bien précis.
Par exemple, le premier a porté les images des victimes des massacres de Beni, Ituri, Kasaï ainsi que celles des personnes tuées lors de la répression des marches pacifiques organisées par le Comité laïc de coordination.
Sur le second, les images des dignes fils et filles de la RD-Congo qui ont donnés, selon ce mouvement citoyen, leurs vies, leurs libertés pour l’honneur et la dignité du peuple RD-congolais, à l’instar de Rossy Mukendi à Mamadou Ndala, sans toute fois oublier les cinq jeunes de la Lucha toujours en détention à la prison centrale de Goma.

Des messages écrits appelant la population à se battre désormais pour gagner sa liberté et sa dignité, ont été ramarqués sur le troisième tableau de ces militants.
Dans son communiqué de la soirée de ce même vendredi, la LUCHA a noté avoir trainé du rond-point Nyamwisi à la galerie GTB en passant par le rond-point Maman Stella et l’entrée de l’Institut Bungulu, des foules de gens en leurs invitant de prendre conscience de la souffrance dans laquelle elle croupit depuis des décennies.
Mais aussi de s’inspirer du courage des héros qui ont sacrifiés et continuent de se sacrifier pour la RD-Congo et de s’engager pour un Congo Nouveau plus prospère et grand, a estimé la LUCHA.

Notons que le collectif des mouvements citoyens a appelé les RD-Congolais à observer une journée ville morte vendredi 9 mars.
Objectif selon les organisateurs, rendre hommage à Rossy Mukendi tué à Kinshasa le 25 février, mais aussi à toutes les victimes de la répression.
Djiress BALOKI(correspondant à Butembo)

Laisser un commentaire