Réintégration des agents licenciés à l’OGEFREM: bras de fer entre le VPM Makila et l’intersyndicale


Ça foire à l’Office de gestion du fret multimodal -OGEFREM. Le vice-Premier et ministre des Transports José Makila Sumanda semble semer troubles et désolation au sein de cette entreprise publique.
Selon les syndicalistes, ce dernier vient de décider de procéder à la réintégration d’une dizaine d’agents et cadres, pourtant licenciée régulièrement pour détournement d’une somme de près de 3 millions de dollars américains, par la Direction générale.
Jugeant illégale cette décision, l’intersyndicale de l’OGEFREM menace d’aller en grève, si jamais Makila n’annule sa décision. Car, estime-t-elle, cette décision du ministre vient en violation des dispositions statutaires et conventionnelles de l’Office.
De son côté, le ministre Makila n’a pas mis l’eau dans la bouche pour affirmer que la procédure de licenciement de ces agents et cadres n’a pas été respectée dans la quasi-totalité des dossiers examinés et que l’instruction qui a conduit auxdits licenciements a été complaisante à l’égard des certains.
Il s’est également appuyé sur les conclusions d’un Rapport circonstancié établi par le conseil d’administration, après examen des recours de ces agents et cadres.
Joint samedi 10 mars par la rédaction du média en ligne 7SUR7.CD, ces syndicalistes de l’OGEFREM ont réitéré leur détermination à boycotter la décision de Makila.
Ils ont, en effet, rappelé que ces agents licenciés dilapidaient les recettes de l’OGEFREM avec les aveux contenus dans les PV des auditions. Et que leur licenciement a normalement suivi la procédure: commission disciplinaire, rapport au Conseil d’administration et décision de cet organe pour les cadres de commandement.
Par ailleurs, l’’intersyndicale de l’OGEFREM accuse la tutelle et le Conseil d’administration d’entretenir un flou sur une procédure déjà clôturée et validée.
Ce qui entraîne troubles, car, avance-t-elle, ceci vient en protection des agents et cadres auteurs de fraudes et détournements des sommes importantes.
Les syndicalistes rappellent également à Makila qu’il avait lui-même déjà entériné la décision de leur licenciement validé par le Conseil d’administration le 6 et 7 novembre 2017.
 
 

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