Au Sénégal, la journée du samedi 9 mars 2024 a été marquée par le lancement de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars, avec une durée raccourcie de 21 jours à seulement 12 jours, conformément au Code électoral sénégalais. Dix-neuf candidats sont à la course du fauteuil présidentiel. Mais tous ne démarrent pas en trombe dans cette course effrénée.
À Dakar, la capitale sénégalaise, l’atmosphère n’est pas encore empreinte d’euphorie comme lors des campagnes précédentes. Les habitants semblent moins enthousiastes et moins impliqués dans cette élection cruciale pour l’avenir du pays.
Malgré les efforts des différents candidats pour mobiliser les électeurs et faire entendre leurs voix, il semble que l’engouement ne soit pas au rendez-vous.
« On va faire avec et s’adapter au fur et à mesure que la campagne avance. En somme, on démarre déja et on verra après pour la suite », fait savoir leur staff sur RFI.
Notons que, Cette campagne électorale se déroulera également en parallèle avec le début du mois de ramadan, récemment annoncé en début de semaine. Cela va entraîner des ajustements dans les programmes des candidats, qui devront s’adapter en organisant des actions de porte-à-porte ou des meetings en soirée pour mobiliser un maximum de militants malgré les contraintes horaires liées au jeûne.
Parmis les grands absents, Bassirou Diomaye Faye l’un des candidats actuellement en détention depuis le 14 avril 2023 pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué.
Cette campagne électorale, s’annonce tendue et disputée, Les candidats rivalisent d’idées et de promesses pour convaincre les électeurs de leur capacité à diriger le pays et à répondre aux défis économiques, sociaux et politiques auxquels il est confronté.
Josué KALUBI/journaldesnations.net
