Au lendemain d’un nouveau tir de missile de la Corée du Nord – cette fois au-dessus du Japon – les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont condamné de façon unanime cette énième provocation de la part de Pyongyang. Un tir qualifié de «lever de rideau» par le numéro un nord-coréen. Cependant, pour le moment, aucune décision concernant des sanctions additionnelles n’a été prise même si plusieurs pays de la région souhaitent des mesures beaucoup plus drastiques.
Dans une conversation téléphonique ce mercredi matin, le président sud-coréen Moon Jae-in et le Premier ministre japonais Shinzo Abe se sont félicités de la condamnation unanimeet inhabituellement rapide du Conseil de sécurité.
Les deux dirigeants sont tombés d’accord pour accroître la pression sur la Corée du Nord jusqu’à « un niveau extrême » et ils ont appelé à de nouvelles sanctions encore plus sévères, relate notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias.
Face à l’inefficacité des sanctions actuelles, Tokyo et Washington souhaitent mettre en place un embargo international sur le pétrole à destination de Pyongyang, ce qui serait le seul moyen de mettre l’économie nord-coréenne à genou. Mais en réalité, il y a peu de chance pour que les deux autres géants de la région, la Chine et la Russie, acceptent une telle mesure. Pékin et Moscou craignent un effondrement incontrôlé du régime nord-coréen, synonyme de chaos à leurs frontières.
Pékin préconise toujours la solution diplomatique et pacifique
Si le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a donc réaffirmé la volonté de Pékin d’appliquer à 100% les sanctions déjà votées par l’ONU, il est hors de question pour lui d’aller plus loin. « Toute sanction unilatérale ne serait pas conforme avec la loi internationale et n’est donc pas soutenue par la Chine », a souligné le ministre.
Malgré le nouveau tir de missile de Pyongyang, Pékin ne change donc pas d’un iota sa politique vis-à-vis de son allié nord-coréen : il faut trouver une solution diplomatique et pacifique au problème nucléaire dans la péninsule coréenne, explique notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt. Wang Yi a une nouvelle fois insisté sur la nécessité de redonner vie aux pourparlers à six, qui sont gelés depuis 2009 entre les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie.
Par ailleurs, Wang Yi a appelé à s’abstenir de toute provocation. Un rappel à l’ordre à l’adresse de Pyongyang, mais aussi à celle de Washington et de Séoul : aux yeux de Pékin, ces deux pays ne font qu’attiser les tensions en menant des exercices militaires conjoints dans la zone.
De son côté, le dirigeant suprême Kim Jong-un a promis ce matin d’autres essais de missiles balistiques dans le Pacifique. Le tir de mardi ne constituait qu’un « lever de rideau » a assuré le numéro un nord-coréen. Un nouveau signe de défiance, qui montre qu’il n’a aucune intention de se laisser intimider par d’éventuelles nouvelles sanctions.
Les deux dirigeants sont tombés d’accord pour accroître la pression sur la Corée du Nord jusqu’à « un niveau extrême » et ils ont appelé à de nouvelles sanctions encore plus sévères, relate notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias.
Face à l’inefficacité des sanctions actuelles, Tokyo et Washington souhaitent mettre en place un embargo international sur le pétrole à destination de Pyongyang, ce qui serait le seul moyen de mettre l’économie nord-coréenne à genou. Mais en réalité, il y a peu de chance pour que les deux autres géants de la région, la Chine et la Russie, acceptent une telle mesure. Pékin et Moscou craignent un effondrement incontrôlé du régime nord-coréen, synonyme de chaos à leurs frontières.
Pékin préconise toujours la solution diplomatique et pacifique
Si le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a donc réaffirmé la volonté de Pékin d’appliquer à 100% les sanctions déjà votées par l’ONU, il est hors de question pour lui d’aller plus loin. « Toute sanction unilatérale ne serait pas conforme avec la loi internationale et n’est donc pas soutenue par la Chine », a souligné le ministre.
Malgré le nouveau tir de missile de Pyongyang, Pékin ne change donc pas d’un iota sa politique vis-à-vis de son allié nord-coréen : il faut trouver une solution diplomatique et pacifique au problème nucléaire dans la péninsule coréenne, explique notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt. Wang Yi a une nouvelle fois insisté sur la nécessité de redonner vie aux pourparlers à six, qui sont gelés depuis 2009 entre les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie.
Par ailleurs, Wang Yi a appelé à s’abstenir de toute provocation. Un rappel à l’ordre à l’adresse de Pyongyang, mais aussi à celle de Washington et de Séoul : aux yeux de Pékin, ces deux pays ne font qu’attiser les tensions en menant des exercices militaires conjoints dans la zone.
De son côté, le dirigeant suprême Kim Jong-un a promis ce matin d’autres essais de missiles balistiques dans le Pacifique. Le tir de mardi ne constituait qu’un « lever de rideau » a assuré le numéro un nord-coréen. Un nouveau signe de défiance, qui montre qu’il n’a aucune intention de se laisser intimider par d’éventuelles nouvelles sanctions.