Sit-in au bureau Airtel à Bukavu : la société civile promet de saisir la justice si Airtel n’améliore pas la qualité de ses services dans un mois

L’instabilité du réseau Airtel pousse la population et la société civile à faire un sit-in devant le bureau de cette maison de communication. La société civile accompagnée de la population ainsi que de certains acteurs politiques ont fait un sit-in mercredi 06 septembre 2023 devant le bureau de maison de communication Airtel.

L’objectif était de dénoncer l’instabilité du réseau Airtel, et particulièrement de la connexion internet qui depuis près d’un mois rend mauvais service à ses clients.

Présents devant le bureau de la maison de communication Airtel,  plusieurs jeunes ont exprimé leur colère au regard du mauvais service rendu par cette maison. Certains dénoncent l’escroquerie dont ils  sont victimes avec des unités et mégas qui ne durent plus. D’autres ont souligné que le réseau Airtel sert d’appât à certains kidnappeurs pour des fins de rançons.

Parmi les revendications contenues dans leur mémorandum, il y a:

-Le renouvèlement tarifaire des coûts des unités, mégas et message en l’adaptant aux conditions de vie  de  la population,

-L’amélioration de la connexion internet et du réseau sur toute l’étendue de la ville de Bukavu en particulier et de la province du Sud-Kivu en général,

-L’augmentation de la durée de validité de tous les forfaits internet, appels et messages,

-La facturation à la consommation effectuée par les abonnées,

-L’interdiction de la vente désordonner des cartes Sim dans les coins de la ville de Bukavu et plus particulièrement les cartes Sim pré-enregistrés et qui portent des identités non conformes à celles des vrais détenteurs, etc.

Àpres avoir reçu le mémorandum, le directeur régional de cette maison de communication, Mick Mukenji a promis de transmettre ce dernier à qui de droit. Il a indiqué également qu’ils vont mettre leurs techniciens à pied-d’œuvre pour l’amélioration de la qualité de leurs services.

Par ailleurs, la société civile bureau urbain de Bukavu a accordé un délai d’un mois à la maison Airtel pour qu’elle trouve une solution à ce problème. Dans le cas contraire, cette structure citoyenne promet de saisir la justice pour obtenir réparation en se basant à l’article 258 du code civil, livre 3.

Notons que le mémorandum a été lu par le président urbain de la société civile ad intérim,  Alain Shindano et déposé entre les mains du responsable régional de la maison de communication Airtel afin qu’il le fasse parvenir au directeur général de la dite maison.

Justine NTAMWENGE/Sud-Kivu/journaldesnations.net