Dans son bulletin surprise n°101 sortie le 05 mars dernier, la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Education Civique Electorale et la Promotion des Droits de l’Homme au Sud-Kivu (SAJECEK Forces vives) stipule que le mois de févier a beaucoup plus été marqué par des tueries. Un mois qui n’a pas été rose pour les habitants de cette province.
Après des enquêtes menées pour le mois de février, les statistiques de ce bulletin citent entre autre 51 personnes qui ont été tués, 23 maisons attaquées par des bandits armés, 21 cas d’enlèvements, 12 véhicules braqués et 8 cas de justice populaire enregistrés dans la ville de Bukavu et dans différents territoires.
« Avec 51 cas de personnes tuées, on note une montée de tueries au cours du mois écoulé contrairement au mois de janvier où 20 cas avaient été enregistrés. Dans ce registre de tueries, le territoire de Fizi est en première position avec 20 personnes tuées suivi du territoire d’Uvira qui compte 8 cas. Cette situation est liée sans doute à l’activisme des groupes armés dans ces deux territoires. On note par contre une diminution d’attaques des maisons par des bandits armés contre 49 au mois de janvier dernier», peut-ont lire dans ce document.
Au regard de ce qui précède, SAJECEK Forces vives regrette de voir que ces actes ignobles passent inaperçus aux yeux des autorités de la province du Sud-Kivu.
Justine NTAMWENGE/ Sud-Kivu/ Journal des Nations
